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“Ces recherches montrent qu’Internet est comparable à un organisme vivant, explique le Professeur Paul Newton dans un communiqué de l’université. Les mêmes genres d’outils qui nous aident à comprendre la diffusion de l’information peuvent nous aider à comprendre la diffusion d’un cancer dans le corps humain”.
C’est un système sophistiqué d’équations mathématiques répondant au nom sibyllin de chaîne de Markov qui a été utilisé par les scientifiques. Ce modèle mathématique a permis de constater que les métastases pulmonaires (infiltrations en dehors des poumons, ndlr) ne progressent pas dans une seule direction mais dans plusieurs parties du corps à la fois.
Autre découverte : le premier emplacement des cellules cancéreuses joue un rôle clé dans le développement de la maladie. Les cellules “tueuses” se situeraient plus dans les glandes surrénales que dans les ganglions lymphatiques.
Ces résultats parus dans la revue Cancer research pourraient avoir à terme un impact clinique, sous réserve de recherches supplémentaires. On peut imaginer qu’un jour les médecins puissent ainsi cibler les traitements les plus adaptés pour limiter la progression d’un cancer du poumon.