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La présidente de la Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques, Ghita El Khayat, livre dans un entretien à la MAP, en marge de la 22ème édition du Festival national du film (FNF) à Tanger, sa vision sur certaines questions brûlantes qui préoccupent le paysage cinématographique marocain.
Vous êtes à la tête de la Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques. Quel constat faites-vous en ce qui concerne le cinéma au Maroc, en termes de qualité et de quantité ?
En termes de quantité, je crois que le Maroc aujourd’hui se défend magnifiquement en nombre de films, parce qu’on est en général entre 20 jusqu'à 35 films toutes catégories de genres de films confondus. Pour ce qui est de la qualité, il y a encore un effort à soutenir, pour que la qualité du film donne envie à tout le monde d'être vu. Pour ce faire, il faut marocaniser davantage le cinéma, en créant un style tout à fait à part, un style frappant et important. Il est crucial de faire des efforts sur tous les plans du cinéma, dont l'écriture de scénarios, la réalisation, la formation, le jeu des acteurs et la qualité de la production en général. Le cinéma étant un système, il est question que tout ce système non seulement se modernise, mais ait une puissance, je dirais, d'expression tellement évidente que ce cinéma devienne marquant, comme le cinéma coréen qui, en quelques années, a franchi le mur du son en termes internationaux. Mon souhait, mon espoir, mon but, c'est que le cinéma marocain devienne celui là, à condition d'ailleurs d'avoir des sous-titrages et des doublages parfaits.
Quel est le véritable rôle joué par la Commission pour faire progresser la production cinématographique au Royaume ?
La commission essaye harmonieusement et honnêtement que possible d'accorder des sommes aux cinéastes pour faire leurs films. Donc, le travail repose principalement sur la lecture de scénarios et sur une discrimination pour savoir quels sont ces scénarios qui, en priorité, vont aboutir à de bons films.
Quel est l'impact du festival national du film sur la promotion des films marocains à l’étranger ?
Les festivals sont aujourd'hui dans le monde entier très importants pour que les gens se connaissent entre eux et pour que les productions et les réalisations soient vues, notamment par des gens qui sont des cinéphiles. Donc ce genre d'événements permet d’avoir un public de critiques et une espèce d'appel de toute une audience qui va parler du film et qui va donner envie de le voir. Le FNF est impératif parce qu'il y a une production nationale qui doit être vue, et c'est l'endroit par excellence où on doit projeter ces films-là.
Quel conseil donneriez-vous pour dynamiser l’industrie cinématographique au Maroc ?
Il s'agit d'exister à l'international de façon puissante, forte et de plus en plus présente. Pour cela, il faut de très bons films et des doublages et des sous-titrages de très grande qualité et non pas des bricolages, parce que sinon les films n'ont aucune chance d'être vus. Il est primordial que ces doublages et sous-titrages soient dans les langues principales de la vente, principalement en anglais. L'Espagnol et le français viennent après ou bien vers la sphère arabe, à condition d'ailleurs qu'il y ait un appel du pôle arabe par rapport aux films marocains. Donc, c'est la qualité à tous les niveaux qui va faire que ces films vont exister à l'international.
Vous êtes à la tête de la Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques. Quel constat faites-vous en ce qui concerne le cinéma au Maroc, en termes de qualité et de quantité ?
En termes de quantité, je crois que le Maroc aujourd’hui se défend magnifiquement en nombre de films, parce qu’on est en général entre 20 jusqu'à 35 films toutes catégories de genres de films confondus. Pour ce qui est de la qualité, il y a encore un effort à soutenir, pour que la qualité du film donne envie à tout le monde d'être vu. Pour ce faire, il faut marocaniser davantage le cinéma, en créant un style tout à fait à part, un style frappant et important. Il est crucial de faire des efforts sur tous les plans du cinéma, dont l'écriture de scénarios, la réalisation, la formation, le jeu des acteurs et la qualité de la production en général. Le cinéma étant un système, il est question que tout ce système non seulement se modernise, mais ait une puissance, je dirais, d'expression tellement évidente que ce cinéma devienne marquant, comme le cinéma coréen qui, en quelques années, a franchi le mur du son en termes internationaux. Mon souhait, mon espoir, mon but, c'est que le cinéma marocain devienne celui là, à condition d'ailleurs d'avoir des sous-titrages et des doublages parfaits.
Quel est le véritable rôle joué par la Commission pour faire progresser la production cinématographique au Royaume ?
La commission essaye harmonieusement et honnêtement que possible d'accorder des sommes aux cinéastes pour faire leurs films. Donc, le travail repose principalement sur la lecture de scénarios et sur une discrimination pour savoir quels sont ces scénarios qui, en priorité, vont aboutir à de bons films.
Quel est l'impact du festival national du film sur la promotion des films marocains à l’étranger ?
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