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Lors d’une conférence de presse, organisée par CDG capital, le 29 mai à Rabat, Said Laftit, secrétaire général de la @ CDG, a indiqué que la rémunération ainsi offerte par son établissement dépasse celle des marchés de 18 points de base, répondant aux critiques adressées souvent à la CDG accusée d’offrir des taux de rémunération inférieurs à ceux pratiqués sur les marchés. « Lorsqu’on rémunère mieux que le marché avec les garanties de sécurité que nous importons à ces fonds, je crois que la problématique des taux inférieurs est réglementée. J’ose même dire que la CDG est la seule à pouvoir fournir ces garanties. Il est vrai qu’il y a aujourd’hui des évolutions, mais elles doivent être vues du côté des textes législatifs fondateurs de la CNSS », a-t-il précisé.
En effet, l’article 30 du Dahir portant loi 1-72-184 du 27 juillet 1972 relatif au régime de la sécurité sociale stipule que « les fonds disponibles de la CNSS, autres que ceux nécessaires à son fonctionnement courant, doivent être déposés à la CDG. Le taux d’intérêt à allouer au titre de ces dépôts est déterminé chaque année d’un commun accord par le ministre de l’Emploi et le ministre des Finances».
La rémunération en vigueur de ces fonds est en ligne avec les rendements des bons de Trésor long terme. Quant à la stratégie de placement, elle prend en compte la nature du régime et la maturité des ressources (indexation basée sur les taux BTN 15 ans, 10 ans ou 5 ans).
Selon M.Laftit, ces textes sont contraignants par rapport au placement que la CDG pourra faire des fonds de la CNSS. Il estime qu’ils handicapent les possibilités d’intégrer d’autres poches de placement pour ces fonds.
Evoquant la question de la réforme des régimes de retraites, Ahmed Charkaoui, directeur Pôle prévoyance, a indiqué que la commission technique poursuit ses travaux, tout en précisant que rien n’a été décidé. D’après lui, les membres de cette commission sont en train d’affiner les deux scénarios à retenir. « Le choix a été arrêté entre un système bi-polaire composé de deux pôles privé et public pour le moyen terme et un régime universel unifié pour le long terme. Pourtant, rien n’a été décidé faute de consensus », a-t-il déclaré.
M. Charkaoui a ajouté par ailleurs que le deuxième scénario risque de ne pas passer vu son coût financier très élevé, sauf s’il y a une décision politique dans ce sens. « Je crois que le choix sera plus politique qu’autre chose », a-t-il révélé.