Dans un entretien accordé le 15 septembre au journal canadien anglophone «Montreal Gazette» et rapporté par «Paris Match», le compagnon de Charlotte Casiraghi s'est ainsi exprimé pour la première fois sur les difficultés rencontrées lors de l'élaboration de son spectacle. «Ce n'est pas facile en anglais. Cela m'a pris beaucoup de temps et énormément de travail de composer ce spectacle en anglais. Je suis très nerveux, et, à la fois, je ressens ce même sentiment d'excitation lorsque j'ai interprété mon tout premier spectacle en français. J'aime l'idée de tout recommencer depuis le début», a-t-il confié. Cependant, Gad Elmaleh garde surtout l’esprit lucide. «Mon dernier spectacle en France a rassemblé 8.000 personnes. Une semaine plus tard, je faisais mon spectacle en anglais, à Londres, devant un public de 66 personnes. Visiblement, peu de gens me connaissent du côté des Anglais ; donc je dois démarrer doucement. Je suis complètement anonyme dans le monde anglo-saxon, ce qui est très difficile à gérer pour mon ego», poursuit-il avec ironie. Pour autant, il est bien prêt à relever ce nouveau challenge. «Je dois démarrer doucement et montrer que je suis prêt à accepter le challenge. C'est ainsi que ça se passe, et je suis préparé», conclut l’artiste.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Gad Elmaleh n'est pas le premier humoriste d'origine marocaine à se produire en anglais sur une scène américaine. Mustapha El Atrassi, le jeune comédien de stand-up et animateur de télé et de radio s’est vu qualifié pour la finale de «l’homme le plus drôle au monde» qui se déroulait à Las Vegas en octobre 2014. Porté par un sketch dans lequel il s'amuse de la notoriété des deux robots des Daft Punk, Mustapha El Atrassi était arrivé troisième de ce championnat. Il avait également joué au Comedy Cellar dans lequel de grands noms de la comédie américaine assurent des spectacles régulièrement.