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Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Sud-Sud-Nord, avec l’appui du PNUD et du programme des volontaires des Nations unies (VNU), devrait bénéficier, dans un premier temps, aux pays ayant signé l’année dernière un mémorandum de coopération Sud-Sud avec le Maroc, à savoir le Sénégal, le Gabon et la Mauritanie.
Il s’agit, en premier lieu, de faire valoir l’expérience des municipalités de Chefchaouen et d’Oujda en matière de modernisation de la gestion des collectivités territoriales à travers les TIC, un programme mené grâce à l’appui technique du programme ART-GOLD du PNUD, à travers l’initiative ISIàMED (Initiative société de l’information pour la Méditerranée) dans le cadre de la coopération décentralisée.
Cette initiative avait permis de renforcer les capacités de ces communes urbaines et d’améliorer leurs services en procédant à l’informatisation des tâches et services destinés aux citoyens, à la formation des cadres administratifs aux TIC et au renforcement de la communication par le biais de sites web dédiés.
Intervenant lors d’un atelier en clôture de ce forum, Mme Alia Al-Dalli, représentante résidente adjointe du PNUD au Maroc, a expliqué que l’idée de recrutement de volontaires entre les pays du Sud a pour but de faciliter l’échange des expériences et des bonnes pratiques ayant déjà fait leurs preuves dans les pays bénéficiaires de la coopération Nord-Sud.
Ce projet, appelé à s’étendre à d’autres domaines et à s’ouvrir à des volontaires d’autres pays du Sud, bénéficiera au départ d’un financement du PNUD, a-t-elle précisé, notant que la continuité d’une telle initiative nécessite l’appui des pays bénéficiaires ainsi que des organismes et partenaires internationaux du développement.
Selon les représentants du PNUD, et ceux des pays engagés dans la coopération Sud-Sud et des partenaires européens de la coopération Nord-Sud, ce chantier devrait jeter les bases d’une chaîne de solidarité entre les pays du Sud dans le domaine du développement local. Les volontaires choisis doivent suivre une formation en management du développement international.
Ils ont, par ailleurs, déploré que la mobilisation des fonds pour la coopération Nord-Sud devient de plus en plus difficile en raison de la crise économique en Europe, appelant à développer une stratégie commune de collecte de fonds et à impliquer le secteur privé et la société civile dans le processus de coopération pour le développement.