-
Coup d’envoi de l’opération de mobilité des travailleuses saisonnières vers l’Espagne
-
Lutte contre l'analphabétisme : La mise en œuvre des plans stratégiques et des programmes n'a pas encore produit l'effet escompté
-
Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume
-
Casablanca au cœur des défis de la santé infantile
-
L'Institut supérieur de la magistrature et l'ENSA renforcent leur coopération dans le domaine de la formation
Dans une lettre adressée, au terme des travaux de ce Forum de cinq jours, à la 4ème Conférence islamique des ministres chargés de l’enfance, prévue à Bakou (Azerbaïdjan) en novembre prochain, les conférenciers, principalement des enfants, ont également mis l’accent sur la nécessité de développer des plans d’action relatifs à la santé maternelle et infantile, d’ériger la santé mentale des enfants en priorité dans les politiques de santé publique et d’assurer l’égalité des chances dans l’accès des enfants à la connaissance.
Il s’agit aussi de lutter contre la déperdition scolaire et la violence dans les écoles sous toutes ses formes, de veiller à la généralisation et la bonne qualité de l’enseignement et de promouvoir les œuvres littéraires et culturelles destinées aux enfants.
Ils préconisent, par ailleurs, de mettre en place un système de protection des enfants en situation difficile, de se pencher sur les facteurs de marginalisation et d’exclusion (mendicité, déplacement, exil...) et d’accorder un intérêt particulier aux enfants aux besoins spécifiques, notamment au niveau de leur intégration sociale, ainsi qu’aux enfants en situations exceptionnelles dues aux conflits armés (enfants soldats).
Dans ce sens, ils ont fait part de leur solidarité avec les enfants des territoires palestiniens occupés et condamné les agressions israéliennes portant atteinte aux valeurs humanitaires et étiques mondialement reconnues.
Encourager les médias destinés à l’enfance, promouvoir la culture de prise de parole, des droits de l’enfant, de l’égalité des sexes, de dialogue et de tolérance, activer et mettre en place davantage de parlements des enfants, en s’inspirant de l’expérience marocaine qui est “un modèle de l’éducation à la citoyenneté et à la démocratie”, et dynamiser les observatoires, institutions, instances et conseils nationaux chargés d’améliorer la situation de l’enfant et de protéger ses droits, figurent également parmi les recommandations de ce Forum.
Le directeur de la culture et de la communication à l’ISESCO, Mustapha Ahmed Ali, a dressé, dans une déclaration à la MAP, un bilan satisfaisant de ce Forum qui “a veillé à mettre à profit la longue expérience marocaine en matière de parlement des enfants” et mis en contact des enfants des pays arabes avec des enfants parlementaires marocains ayant participé activement à différents ateliers thématiques liés à l’enfance (conflits armés, enfants de rue, exode rural, déperdition scolaire, environnement, santé maternelle et infantile).
De son côté, Mohamed Ait Azizi, directeur de la protection de la famille, de l’enfance et des personnes âgées au ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, co-organisateur de cet événement avec l’ISESCO, a mis l’accent sur l’importance de ce Forum, marqué par l’adoption de son cadre juridique et ses méthodes de travail, mettant en avant l’expérience marocaine en la matière, notamment celle relative au parlement de l’enfant.
Au programme de ce Forum, initié en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et l’Observatoire national des droits de l’enfant, figuraient des séances de travail sur la convention internationale des droits de l’enfant, l’expérience du Parlement de l’enfant au Maroc et l’initiation des enfants au travail des commissions du Forum conformément à son cadre juridique, ainsi que des concours culturels, concerts et spectacles.