"Les salaires des joueurs sont en train de baisser très fortement dans toute l'Europe", explique le responsable bavarois au WirtschaftsWoche à paraître lundi.
"Il y a en ce moment pléthore de joueurs de bon niveau sur le marché. Je n'ai jamais vu une saison où il y avait autant de prêts de joueurs d'un club à l'autre, parfois même sans aucune compensation, juste pour les faire disparaître de la masse salariale", poursuit-il.
Cette politique de rigueur financière nouvelle des clubs est toutefois saluée par Rummenigge, qui pointe du doigt la mauvaise gestion de la plupart des clubs européens, dont la moitié était déficitaire en 2008, selon des chiffres de l'Union européenne de football (UEFA).
"Vous connaissez un autre secteur où la moitié des entreprises est dans le rouge ?", s'interroge le président du Bayern, qui peut d'autant plus se rengorger que son club va générer un chiffre d'affaires record proche des 350 millions d'euros en 2010.
"Dans le domaine du sponsoring, nous sommes peut-être le meilleur club au monde actuellement", assure-t-il. "Si l'on prend tout en compte, nous gagnons plus (par ce biais) que le Real Madrid ou Manchester United", souligne-t-il.