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Les retombées de dernières déclarations continuent d’affluer. Le Royaume vient de décider de réduire significativement, dans les jours qui viennent, une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la Minurso ainsi que l’annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Maroc au fonctionnement de la Minurso. L’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les opérations de maintien de la paix figure également parmi les mesures décidées.
Un récent communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que le Maroc se réserve le droit légitime de recourir à d'autres mesures, qu'il pourrait être amené à prendre, pour défendre, dans le strict respect de la Charte des Nations unies, ses intérêts supérieurs, sa souveraineté et son intégrité territoriale. A ce propos, Salaheddine Mezour a fait part au secrétaire général de la dénonciation ferme et du rejet total par le Royaume du Maroc de ses propos inadmissibles et de ses actions condamnables au sujet de la question du Sahara marocain considérés comme incompatibles avec les responsabilités et la mission de secrétaire général.
Le communiqué a précisé que le terme «occupation» utilisé par Ban Ki-moon pour qualifier la présence du Maroc dans son Sahara est «une ineptie juridique et une erreur politique grave». En effet, aucune résolution du Conseil de sécurité n’a utilisé une telle terminologie. Et d’ajouter que l’emploi de cette référence constitue ainsi une insulte au peuple marocain et à une Nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance et défendre son intégrité territoriale.
Le document du département des Affaires étrangères a rappelé également que le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l’histoire et écarté par le Conseil de sécurité. Et que depuis 2004, le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d’une solution politique négociée, sur la base « du réalisme et de l’esprit de compromis ». « Les tentatives inacceptables de travestir le statut de la zone à l’est du dispositif de défense, ainsi que le traitement sélectif et l’attitude complaisante à l’égard de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf ont été également évoquées», a souligné le communiqué.
Par ailleurs, Mezouar a réitéré l'urgence pour le secrétaire général de ne pas verser dans les tentatives dévoilées et visant à s’attaquer à l’initiative marocaine d’autonomie qui garde toute sa prééminence dans les résolutions du Conseil de sécurité. Il lui a été demandé de clarifier publiquement ses positions pour restaurer un climat de confiance et de respect mutuel. « Or, au lieu de respecter les engagements exprimés lors de cette réunion, le communiqué publié par le secrétariat général rajoute à l’offense initiale, un nouvel outrage au peuple marocain qui n’avait fait qu’exprimer spontanément son rejet face à tant de dérapages et d’irresponsabilités », a encore précisé le communiqué.
Les responsables marocains se demandent, à ce niveau, en quoi l’exercice d’un droit individuel et collectif consacré par la Constitution marocaine constituerait une offense à la personne du secrétaire général, surtout lorsqu’il s’agit d’une réaction à des propos et des actes qui touchent profondément chaque citoyen marocain du Nord au Sud. Et comment peut-on à ce niveau de responsabilité réduire l’Organisation des Nations unies à l’affect personnel du secrétaire général?