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A ce propos, Benkirane a usé de son sempiternel discours lénifiant pour préciser que «l’objectif ultime et la préoccupation essentielle du gouvernement dans le cadre de sa réforme du système de compensation est le soutien du pouvoir d'achat des catégories nécessiteuses et la concrétisation de la justice sociale». Ce qui reste loin, voire très loin, de la réalité.
La preuve, le chef du gouvernement a prétendu s’être attelé, en 2012, à poursuivre la mise en œuvre de sa politique relative à la stabilité des prix des produits de base, afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Pure vue de l’esprit, s’il en est, puisque les prix des carburants ont été fortement augmentés, suite à sa propre décision, prise le 2 juin dernier, de les augmenter de 2 DH le litre pour l’essence et d’un DH pour le gasoil.
La mauvaise nouvelle dont il a gratifié les Marocains à l’approche du mois de Ramadan, va donc lourdement grever les budgets des ménages. Et ce, pour plusieurs raisons, les cours du pétrole brut évoluent sur des courbes quasiment stables depuis quelques mois, entre 102 et 104 dollars le baril de Brent, alors que les prévisions de départ de la loi de Finances les avait fixés à un prix plafond de 100 dollars. Ce qui a sauvé la mise du gouvernement n’est autre que la baisse des volumes consommés qui a fait suite à l’augmentation des prix à la pompe décidée par Benkirane himself.
Autre facteur qui rend injustifiable cette flambée des prix à laquelle ce dernier a donné le coup d’envoi, est la baisse des cours du butane de 33,5% depuis un an ; ils sont passés de 1.062 dollars la tonne en mars 2012 à 707 dollars au mois d’avril 2013. Mais les principaux pays consommateurs dont les réserves stratégiques sont en cours de diminution devront faire largement appel au marché vers la fin de l’été et l’annonce des premières vagues de froid, entraînant ainsi les prix vers le haut.