Toutefois l'ambiance était bon enfant dans les gradins où les supporters des deux clubs pas n'ont lésiné sur les moyens pour soutenir les 22 acteurs sur la pelouse du complexe Moulay Abdellah. Les Fussistes qui se plaignaient d'être privés de leur entraîneur Amouta retenu dans le quatuor du Onze national, comptaient remporter leur cinquième coupe de l'histoire. D'ailleurs, ils furent les premiers, après une longue période d'observations, à tromper la vigilance de l'excellent keeper militaire Al Askri .
Et c'est le Camerounais Daniel Monchare qui ouvrira la marque dès la reprise à la 50ème minute de jeu. Un but qui contraindra les poulains du coach belge à sortir de la défensive et de leur prudence pour prendre en assaut la cage de Fouhami. Mais la défense fussiste veillait au grain jusqu'à la 88ème minute où Ouaddouch, le buteur maison, réussit à remettre les pendules à l'heure en inscrivant le but de l'égalisation. Les deux teams furent alors contraints de jouer des prolongations qui ne changeront rien au résultat en dépit de quelques tentatives de part et d'autre. Les deux équipes ont été contraintes de subir la fatidique épreuve des tirs aux buts qui fut à l'avantage des militaires par cinq à quatre.
Cette onzième victoire en Coupe du Trône constitue un tournant dans le parcours des militaires en championnat. Elle permet aussi à l'entraineur belge de respirer mieux et d'envisager une prolongation de séjour à l'ASFAR. Quant à Amouta ,il doit motiver sa jeune équipe pour une meilleure prestation dans le concours. Certes, le FUS n'a pu réaliser l'exploit de remporter son cinquième titre mais il est certain que cette jeune équipe, qui n'a pas démérité, fera parler d'elle en championnat quand elle aura plus d'expérience et plus de motivation et par conséquent plus de maturité.