Fédération royale marocaine d’athlétisme cherche techniciens désespérément

Il semble que le projet de la mise à niveau de l’athlétisme national ainsi que la restructuration de la Fédération qui gère ce sport, annoncé en fanfare depuis l’élection du nouveau président, commence à bouger  vu les prestations et les sorties très moyennes de nos athlètes au niveau continental et international. En effet et devant le déficit technique flagrant qui se traduit par un manque flagrant d’entraineurs qualifiés et spécialisés, la fédé a lancé un appel de candidature. La FRMA recrutera des entraîneurs formateurs pour les Centres régionaux de formation des jeunes athlètes. Travailler pour le long terme et dans les bases semble une bonne stratégie mais tout en continuant à donner une importance particulière aux athlètes appartenant à l’élite. Dans ce cadre, la fédé compte recruter 60 entraineurs qui se spécialiseront dans la formation des athlètes en herbe. Les recrutés opéreront dans les Centres régionaux qui tardent à voir le jour dans certaines régions et dont le délai de réception a été largement dépassé. Cependant, certains parmi les retenus par cet appel de candidature exerceront dans l’Académie internationale Mohammed VI à Ifrane. Les intéressés devront déposer leur dossier de candidature auprès de la FRMA avant le 23 août. La question qui se pose avec acuité et aux entraineurs et au public, c’est  de savoir sur quels critères se feront la sélection et le choix de ces coachs qui auront la lourde responsabilité de préparer l’avenir de l’athlétisme national qui, selon ses gestionnaires, sera axé sur la proximité en s’appuyant sur un programme étalé sur l’année et  à travers tout le Royaume, mais aussi et essentiellement sur les ressources humaines compétentes, la formation et le recyclage des cadres. La fédé avait déjà annoncé dans sa stratégie de développement de l’athlétisme national qu’elle «compte ainsi mettre la grande expertise acquise par les cadres marocains, reconnue mondialement, au profit de l'ensemble de ceux désireux d'agir en athlétisme, qu'il s'agisse d'animation socio-éducative ou d'entraînement systématique pour la compétition. » Donc le choix de ces cadres devrait être judicieux et loin de tout copinage ou clientélisme, car il en va de l’avenir de ce sport national. Certes l’appel de candidature stipule que parmi les conditions requises ,on exige des diplômes et une certaine expérience, il n’en demeure pas moins qu’il faut rester vigilant pour mettre les femmes et les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Le succès de cette opération est très important dans la mesure où il permettra de préparer la relève dans toutes les disciplines. Un pas décisif avec lequel on n’a pas le droit de badiner. Pour preuve, les sorties de nos athlètes cette saison ont été au-dessous de la moyenne. Pour ne pas dire plus. Par ailleurs, la fédé de l’athlétisme a publié dernièrement le classement des clubs et associations nationaux pour le compte de la saison 2009/2010. Il en ressort que l’ASFAR domine la compétition avec 25 points, talonnée par l’autre club r’bati du FUS qui totalise 22 points. La troisième loge du podium est occupée par le WAC avec 11 points.