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Pour l'heure, le reste du corps n'a pas été retrouvé malgré les investigations et le requin reste également introuvable. Pourtant, les surfeurs avaient indiqué avoir remarqué un très gros requin, qu'ils avaient surnommé Brutus, nageant à proximité, lors des jours précédents l'attaque. Si jusqu'ici les autorités australiennes écartaient la possibilité d'abattre des requins suivant les protestations des groupes écologistes, cette fois-ci le sort du squale responsable de l'attaque est bien déterminé. Tony Cappellutti du Département de pêcherie d'Australie a ainsi indiqué à la télévision ABC que le requin serait tué s'il était retrouvé.
"Nous avons placé des lignes avec des hameçons dans l'eau à proximité du site d'attaque, dans le but d'attraper le requin s'il revient dans les environs ou représente une menace dans la zone", a t-il ajouté pour le journal Western Australia. D'après les chiffres, c'est la 5e attaque mortelle de requin enregistrée depuis septembre 2011, la dernière étant survenue en mars 2012. Si la côte ouest de l'Australie est considéré par les spécialistes comme l'endroit au monde comptant le plus d'attaques mortelles par des requins, la fréquence récemment observée pourrait remettre en question le statut protégé de l'espèce.
"Nous consacrons 14 millions de dollars australiens (11,7 millions d'euros) supplémentaires pour mieux comprendre les requins blancs et les raisons de ces attaques", a déclaré à la presse le ministre de la Pêche de l'Etat d'Australie occidentale, Norman Moore. "Je me demande si ces recherches nous diront que le nombre de requins blancs a augmenté, et alors nous devrons peut-être nous demander s'ils doivent rester une espèce protégée", a-t-il ainsi ajouté cité par l'AFP.
D'après un programme d'observation et de suivi des requins mis en place en 2011, ces animaux marins, qui n'ont pas de prédateurs à part les hommes, d'autres requins et des cétacés, peuvent rester au large de la côte ouest de l'Australie pendant des mois. Mais plus que d'une augmentation des requins, la hausse des attaques serait davantage due à une intensification du tourisme et des personnes pratiquant des sports nautiques, estiment les scientifiques.
Il y a quelques mois, le Premier ministre de l'Etat, Colin Burnett avait d'ailleurs indiqué que dans la mesure où les requins vivaient dans la mer, il y aurait toujours un risque pour l'homme de s'y baigner, excluant à ce moment-là un programme d'abattage.