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L’ASM ignore, depuis jeudi soir, l’endroit où se trouve Fatiha Bouchuima qui a été enlevée de sa chambre d’hôtel, vers 22h30mn(HL), sous la menace d’une arme à feu par des membres des services de sécurité algériens, a indiqué, vendredi à l’agence “EFE”, le président de cette association, Réda Taoujni.
Un réceptionniste de l’hôtel où logeait la militante de l’ASM a expliqué à Taoujni comment “une vingtaine de personnes ont forcé la porte de la chambre de Fatiha pour l’emmener par la force, alors qu’elle protestait et criait”, précise l’agence de presse espagnole. Evoquant le voyage de la délégation de l’ASM en Algérie, Taoujni a fait savoir que l’ambassade d’Alger à Rabat “était au courant” de ce déplacement depuis trois semaines, ajoutant que la représentation diplomatique algérienne au Maroc “n’a formulé aucune objection” à ce sujet. Une fois arrivés à l’aéroport d’Alger, plusieurs membres de cette délégation, parmi lesquels figurait une journaliste, “ont été interrogés” par les services de sécurité algériens, “avant d’être refoulés”, s’est-il indigné.
Fatiha Bouchuima faisait partie des quatre membres de la délégation de l’ASM ayant réussi à entrer en territoire algérien.
Suite à cet enlèvement, les trois autres membres de la délégation de l’ASM ont abandonné l’hôtel pour se réfugier dans le domicile d’un membre de l’association, dans l’attente de prendre un vol de retour vers le Royaume, a souligné Taoujni. L’ASM a exprimé son “indignation” suite au refoulement, jeudi de l’aéroport d’Alger, de membres de sa délégation qui devaient tenir des rencontres avec des partis politiques, des ONG et des organes de presse algériens.
Plusieurs membres des services de sécurité algériens “ont encerclé une partie de la délégation” de l’ASM avant de les interroger, de les “insulter” et de les “conduire de force pour les embarquer dans l’avion en partance pour Casablanca”, avait indiqué l’ASM dans un communiqué adressé à la MAP.