Étudiants privés de diplômes ! Why ? Mystérieux et louche surtout

À rebrousse-poil


Mehdi Ouassat
Lundi 19 Août 2024

Étudiants privés de diplômes ! Why ? Mystérieux et louche surtout
Un mal insidieux ronge les aspirations de milliers d'étudiants. Le retard chronique dans la délivrance de leurs diplômes universitaires est plus qu’une question de temps; c’est une question de droits. Ce phénomène, loin d'être anecdotique, frappe de plein fouet ceux qui, après des années de labeur et de sacrifices, se trouvent confrontés à une attente interminable pour obtenir le précieux document attestant de leur réussite. Une attente qui, pour beaucoup, se transforme en cauchemar, obstruant les voies de l’épanouissement académique et professionnel.

Ce qui devrait être une simple formalité se transforme en véritable parcours du combattant, repoussant les rêves et entravant l’ascension sociale des jeunes diplômés. La bureaucratie se dresse ici comme un mur infranchissable, une forteresse administrative où chaque signature, chaque document et chaque processus devient un obstacle insurmontable. C’est tout un système archaïque, englué dans ses propres rouages et incapable de s'adapter aux besoins pressants des étudiants et de notre société moderne. Le résultat est désastreux: des concours ratés, des opportunités envolées et des carrières sabotées avant même d’avoir commencé. Il faut dire que dans un monde où la compétition est de plus en plus féroce, le moindre retard peut faire la différence entre une carrière réussie et une vie de regrets. Pendant ce temps, la bureaucratie s’enlise, incapable de fournir une réponse satisfaisante ou de comprendre l’urgence de la situation.

On ne peut s'empêcher de se demander à qui profite cette ombre qui plane sur nos universités. Difficile de ne pas penser à certaines mains invisibles qui pourraient tirer profit de cette situation désastreuse. En effet, le vent murmure des choses peu reluisantes dans les couloirs de certaines universités marocaines. Des rumeurs insistantes évoquent des pratiques douteuses, où l'obtention de son diplôme dans des délais raisonnables pourrait parfois faire l’objet de tractations malhonnêtes, de petits arrangements et de faveurs discrètes, soigneusement négociés dans l'ombre.

Dans un tel contexte, il est essentiel que les autorités prennent la mesure de ces allégations, afin de restaurer la confiance en un système qui ne saurait tolérer que l'excellence cède la place à l'opportunisme. Il serait urgent de faire toute la lumière sur ce genre de méthodes occultes. Parce que si elles existent vraiment, elles ternissent non seulement l'image de nos institutions, mais surtout l'avenir de ceux qui en sont les victimes.

Le cri de détresse des étudiants résonne sur les réseaux sociaux, écho des frustrations accumulées face à ce dysfonctionnement qui ne touche pas seulement les facultés mais s’étend également aux écoles à accès restreint.

Ces jeunes, qui ne demandent qu’à faire valoir leurs compétences, se retrouvent prisonniers d’un système engourdi, ne pouvant répondre à leurs besoins les plus fondamentaux.
La complexité administrative est également invoquée pour justifier ces retards. Selon plusieurs sources universitaires, le problème réside principalement dans le processus de validation des résultats. Un enchevêtrement de signatures est nécessaire: professeurs, chefs de départements, administration … Dans cette chaîne bureaucratique, le moindre maillon défaillant ou retardé suffit à paralyser tout le mécanisme.
 

Étudiants privés de diplômes ! Why ? Mystérieux et louche surtout
Il est vrai que face à ce tableau sombre, une réforme en profondeur du système universitaire s'impose afin de redonner aux étudiants marocains la place qu’ils méritent et de leur offrir les moyens de leurs ambitions. L’heure n’est plus aux excuses, mais à l’action. Les dirigeants doivent prendre conscience que chaque jour de retard est un jour volé aux étudiants. Il est grand temps pour les universités de se réveiller, d’agir et de redonner aux étudiants ce qui leur appartient de droit : leur avenir.

Mehdi Ouassat


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