Ce qui devrait être une simple formalité se transforme en véritable parcours du combattant, repoussant les rêves et entravant l’ascension sociale des jeunes diplômés. La bureaucratie se dresse ici comme un mur infranchissable, une forteresse administrative où chaque signature, chaque document et chaque processus devient un obstacle insurmontable. C’est tout un système archaïque, englué dans ses propres rouages et incapable de s'adapter aux besoins pressants des étudiants et de notre société moderne. Le résultat est désastreux: des concours ratés, des opportunités envolées et des carrières sabotées avant même d’avoir commencé. Il faut dire que dans un monde où la compétition est de plus en plus féroce, le moindre retard peut faire la différence entre une carrière réussie et une vie de regrets. Pendant ce temps, la bureaucratie s’enlise, incapable de fournir une réponse satisfaisante ou de comprendre l’urgence de la situation.
On ne peut s'empêcher de se demander à qui profite cette ombre qui plane sur nos universités. Difficile de ne pas penser à certaines mains invisibles qui pourraient tirer profit de cette situation désastreuse. En effet, le vent murmure des choses peu reluisantes dans les couloirs de certaines universités marocaines. Des rumeurs insistantes évoquent des pratiques douteuses, où l'obtention de son diplôme dans des délais raisonnables pourrait parfois faire l’objet de tractations malhonnêtes, de petits arrangements et de faveurs discrètes, soigneusement négociés dans l'ombre.
Dans un tel contexte, il est essentiel que les autorités prennent la mesure de ces allégations, afin de restaurer la confiance en un système qui ne saurait tolérer que l'excellence cède la place à l'opportunisme. Il serait urgent de faire toute la lumière sur ce genre de méthodes occultes. Parce que si elles existent vraiment, elles ternissent non seulement l'image de nos institutions, mais surtout l'avenir de ceux qui en sont les victimes.
Le cri de détresse des étudiants résonne sur les réseaux sociaux, écho des frustrations accumulées face à ce dysfonctionnement qui ne touche pas seulement les facultés mais s’étend également aux écoles à accès restreint.
Ces jeunes, qui ne demandent qu’à faire valoir leurs compétences, se retrouvent prisonniers d’un système engourdi, ne pouvant répondre à leurs besoins les plus fondamentaux.
La complexité administrative est également invoquée pour justifier ces retards. Selon plusieurs sources universitaires, le problème réside principalement dans le processus de validation des résultats. Un enchevêtrement de signatures est nécessaire: professeurs, chefs de départements, administration … Dans cette chaîne bureaucratique, le moindre maillon défaillant ou retardé suffit à paralyser tout le mécanisme.
Mehdi Ouassat