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Le débat s’est articulé autour de la nécessité d’adhérer à ce chantier de réformes et de révision constitutionnelle afin de réussir les défis de la bonne gouvernance régionale. La plupart des interventions ont insisté sur la participation de la jeunesse dans ce processus pour préparer la voie vers l’activation de la régionalisation avancée qui engendrerait une véritable relance économique et sociale. Les intervenants ont également insisté sur le rôle du parti des forces populaires dans les réformes qu’a connues notre pays. Dans ce sens, Abdelhadi Khairat ne mâche pas ses mots et va droit au but : « Il faut instaurer une monarchie qui évolue avec nous et par nous », a-t-il estimé.
Il a, par ailleurs, mis en exergue la nécessité de l’honnêteté de l’opération électorale, le rôle des partis et les prérogatives de l’Exécutif. Le membre du Bureau politique a réitéré l’adhésion de l’USFP à la nouvelle dynamique dans laquelle le pays s’est engagé. Celle du changement. Il a indiqué que l’USFP ne se laissera jamais traîner vers le populisme ou la surenchère. Ce qui est intéressant pour les socialistes ce n’est pas l’article 19 en lui même mais le contenu et le fond de la révision constitutionnelle. Concernant le Mouvement des jeunes du 20 février, le membre du Bureau politique a précisé que ses revendications vont de pair avec les convictions et les requêtes historiques du parti de la Rose. Pour sa part, Ahmed Chami, membre du Conseil national de l’USFP et ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies a mis l’accent sur la nécessité de combattre les ennemis du processus des réformes. Il a affirmé qu’une consolidation d’une bonne gouvernance politique et économique passe inéluctablement par l’encouragement de la régionalisation. Il a également précisé qu’en parallèle des réformes constitutionnelles, il est impératif d’accélérer le rythme de la dynamique économique et de couper court avec l’économie de rente. Il a appelé à lutter contre le fléau de la corruption politique et économique et à combattre ceux qui bénéficient de la situation de non-démocratie.
Quant à Mohamed Amer, membre du Conseil national du parti, il a réclamé une véritable révolution au sein de l’USFP pour accompagner le nouveau processus de réformes en adoptant la méthodologie de la transparence et de la responsabilité. L’intervention de Mohamed Amer avait l’allure d’une autocritique objective réclamant une bonne gouvernance organisationnelle au sein du parti. Lors de son intervention, Habib El Malki, membre du Bureau politique a de sa part, indiqué que le Maroc est à la veille d’un profond bouleversement. Pour lui, il faut mettre fin à la rente politique. Et d’ajouter que le Maroc a besoin d’une nouvelle génération de réformes profondes et globales. Selon Habib El Malki, le Maroc ne peut rater ce rendez-vous avec l’Histoire. Il a estimé qu’il est impératif de réhabiliter les classes populaires et moyennes et d’opérer un équilibre entre le milieu rural et urbain. Abdelali Doumou, membre du Conseil national du parti, a estimé qu’il faut instaurer un scrutin direct pour élire les parlements régionaux. Il a prôné un équilibre entre les différents pouvoirs et une indépendance de la Justice. Il a condamné l’actuel système qui gère les régions.