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Un accord avait été trouvé avec l’administration Bush, malgré l’hostilité du président républicain qui avait placé la Corée du Nord au cœur de l’« Axe du mal », mais a capoté dès qu’il a fallu passer à la phase de vérification du démantèlement des installations nucléaires nord-coréennes. Or la doctrine américaine en la matière, reste inchangée : « trust and verify » (faites confiance, mais vérifiez), disent les négociateurs, échaudés par des années de vraies-fausses négociations.Il n’y a pas que les Etats-Unis qui soiet embarrassés. La Chine, voisine et alliée de la Corée du nord, n’apprécie guère le caractère imprévisible de son turbulent partenaire. L’histoire est chargée entre les deux pays, puisque la Chine a payé le prix du sang pour soutenir la Corée du nord au début des années 50 -un million de morts, dont le propre fils de Mao-, et qu’elle reste son principal soutien, notament en l’alimentant en carburant. Mais la Chine veut plus que tout la stabilité en Asie, pour assurer son développement économique.
Le regain de tension va remettre les diplomates au travail. Mais il devient de plus en plus difficile de conclure des accords qui ne tiennent pas la route dès lors qu’on passe à la phase de mise en œuvre. L’option militaire n’étant guère possible avec un Etat nucléarisé (l’Iran observe la péninsule coréenne de près…), il reste donc aux négociateurs à se remettre au travail, avec des options réduites.
On regardait avec anxiété les armes nucléaires pakistanaises alors que l’nstabilité gagne ce pays, mais c’est bel et bien à Pyongyang qu’habite le Dr Folamour en ce moment.