Autres articles
-
Imad El-Hafidi : Il est temps de reconnaître que nos aînés migrants sont des acteurs essentiels de notre société
-
Belguendouz Abdelkrim Les acteurs en charge du dossier des MRE sont souvent les mêmes, ce qui maintient une approche figée, sans innovation ni remise en question des méthodes utilisées
-
Naoufal Bouamri : Humaniser les sentences en créant une alternative à des sanctions qui se sont révélées incapables à elles seules d'avoir un effet dissuasif
-
Neil Colquhoun : «Nous avons largement surpassé les objectifs initiaux d’Epson au Maroc »
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
Ils sont comédiens, réalisateurs, artistes peintres, romanciers, poètes et nouvellistes, toutes et tous tiennent pour qualité commune : la création. Libé les rencontre pour parler de leurs derniers travaux et informer de quelques activités estivales. Ici, Ablal évoque son parcours de chercheur et ses projets :
Libé : L’on vous connait également poète, avec votre recueil «Taratil lbidaya », mais depuis quelque temps, c’est le silence?
Effectivement, j’ai commencé mon parcours par la poésie qui a été pour moi depuis les années 80 un refuge voire un éloge coloré. En effet et à chaque fois où je me sentais incapable de comprendre la réalité amère de notre société sur tous les niveaux :politique, culturel, social, ….j’écrivais des poèmes comme une sorte de catharsis. Mais avec le temps et surtout les études universitaires en sociologie, je me suis rendu compte que pour comprendre, il faut creuser profondément dans l’essence des phénomènes, sinon apprendre comment saisir et conceptualiser tout fait social en tant qu’un action enracinée dans l’inconscience collective, et c’est à partir de cette étape que j’ai commencé mon travail de terrain sous l’encadrement des pionniers du terrain comme socio-anthropologue, ce qui m’a beaucoup aider à réaliser un rêve lointain.
L’on a assisté cette année à la publication de deux ouvrages d’ordre anthropologique et sociologique. Parlez-nous de leur teneur ?
Effectivement, l’objectif était bien entendu d’étudier les intersections des stratégies dans les deux discours basés sur une doctrine fictive. Autrement dit, j’ai bien réalisé le rêve de cheminer et construire conceptuellement les liens entre la littérature et l’anthropologie surtout en matière de récit, ce qui m’a permis de considérer le roman et la nouvelle. Dans un autre contexte, la littérature comme champ anthropologique, m’a permis d’étudier le récit arabe contemporain et de publier à ce sujet l’ouvrage «Anthropologie de la littérature, étude anthropologique du récit arabe contemporain «Ed, Rawafed, le Caire 2011)
Concernant mon deuxième livre «L’échec social entre le sexe, la religion et le crime ‘’, j’ai voulu mettre la lumière sur les phénomènes sociaux conduisant à l’échec social au niveau individuel et du couple comme c'est le cas pour le niveau collectif, en essayant de cerner les causes, les facteurs et les éléments sous-jacents de chaque phénomène.
Le Ramadan est-il un mois de travail ou de repos pour vous ?
Le Ramadan n’est jamais pour moi un mois de repos, pour la simple raison que ceux et celles qui travaillent sur la symbolique, les idées, les mots et les pensées ne peuvent jamais se reposer. Le Ramadan est un mois de spiritualité, de joie familiale et de convivialité.
Quel livre vous accompagne-t-il en cet été?
Puisque je suis en train de préparer une deuxième thèse de doctorat sur «Les minorités religieuses dans le monde arabe et la socio-anthropologie de la conversion», je suis vraiment débordé à cause du nombre de livres que je lis, en général axées sur ce sujet. Mais maintenant, je lis un bon livre de Jack Miles : ’’Le Dieu, une biographie‘’.
Libé : L’on vous connait également poète, avec votre recueil «Taratil lbidaya », mais depuis quelque temps, c’est le silence?
Effectivement, j’ai commencé mon parcours par la poésie qui a été pour moi depuis les années 80 un refuge voire un éloge coloré. En effet et à chaque fois où je me sentais incapable de comprendre la réalité amère de notre société sur tous les niveaux :politique, culturel, social, ….j’écrivais des poèmes comme une sorte de catharsis. Mais avec le temps et surtout les études universitaires en sociologie, je me suis rendu compte que pour comprendre, il faut creuser profondément dans l’essence des phénomènes, sinon apprendre comment saisir et conceptualiser tout fait social en tant qu’un action enracinée dans l’inconscience collective, et c’est à partir de cette étape que j’ai commencé mon travail de terrain sous l’encadrement des pionniers du terrain comme socio-anthropologue, ce qui m’a beaucoup aider à réaliser un rêve lointain.
L’on a assisté cette année à la publication de deux ouvrages d’ordre anthropologique et sociologique. Parlez-nous de leur teneur ?
Effectivement, l’objectif était bien entendu d’étudier les intersections des stratégies dans les deux discours basés sur une doctrine fictive. Autrement dit, j’ai bien réalisé le rêve de cheminer et construire conceptuellement les liens entre la littérature et l’anthropologie surtout en matière de récit, ce qui m’a permis de considérer le roman et la nouvelle. Dans un autre contexte, la littérature comme champ anthropologique, m’a permis d’étudier le récit arabe contemporain et de publier à ce sujet l’ouvrage «Anthropologie de la littérature, étude anthropologique du récit arabe contemporain «Ed, Rawafed, le Caire 2011)
Concernant mon deuxième livre «L’échec social entre le sexe, la religion et le crime ‘’, j’ai voulu mettre la lumière sur les phénomènes sociaux conduisant à l’échec social au niveau individuel et du couple comme c'est le cas pour le niveau collectif, en essayant de cerner les causes, les facteurs et les éléments sous-jacents de chaque phénomène.
Le Ramadan est-il un mois de travail ou de repos pour vous ?
Le Ramadan n’est jamais pour moi un mois de repos, pour la simple raison que ceux et celles qui travaillent sur la symbolique, les idées, les mots et les pensées ne peuvent jamais se reposer. Le Ramadan est un mois de spiritualité, de joie familiale et de convivialité.
Quel livre vous accompagne-t-il en cet été?
Puisque je suis en train de préparer une deuxième thèse de doctorat sur «Les minorités religieuses dans le monde arabe et la socio-anthropologie de la conversion», je suis vraiment débordé à cause du nombre de livres que je lis, en général axées sur ce sujet. Mais maintenant, je lis un bon livre de Jack Miles : ’’Le Dieu, une biographie‘’.