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Libération : Comment vous est-venue l’idée de créer l’ONG «Planète citoyenne» ?
Mehdi Alaoui Mdaghri : L’idée de départ était de diffuser le film « Home » de Yann Arthus Bertrand (libre de droits) aux enfants membres de clubs sportifs. Puis nous avons eu envie d’élargir notre champ de diffusion. Finalement nous avons commencé à travailler avec le ministère de l’Education nationale afin de créer un partenariat. Certaines actions ne coûtent rien ou pas grand-chose et peuvent pourtant faire beaucoup.
Quelle étaient les réactions des enfants lors du visionnage du film ?
Les enfants, en raison de leur jeune âge, sont très réceptifs. Lors de la projection du film pendant le Festival « Mer et Désert » à Dakhla, une fillette m’a interpellé en me disant : « Home ça veut dire maison en anglais. Pourquoi on ne considérerait pas la planète comme notre maison ? » Cela témoigne d’une véritable ouverture à l’égard d’idées nouvelles. De telles actions peuvent modifier durablement l’état d’esprit des enfants, lorsqu’ils vont rentrer chez eux le soir, beaucoup vont expliquer à leurs parents ce qu’ils peuvent faire pour agir en faveur de la planète. Il y a bon nombre de choses à faire sans être dans la culpabilisation des citoyens.
Vous serez présents lors de la célébration de la Journée de la Terre à Rabat le 22 avril prochain.
Quelle forme prendront les ateliers mis en place ?
Au sein de l’espace « écologie », nous allons essayer de promouvoir des actions ludo-éducatives. Nous travaillons en partenariat avec le ministère de l’Education et une caravane sera mise en place. Elle tournera dans les lycées en diffusant « Home » et en créant ainsi un véritable espace d’échanges et de débats autour du film.
Quels sont selon vous les meilleurs moyens pour promouvoir le développement durable dans le Royaume ?
Il faut d’abord agir sur les mentalités. Il y a un chiffre très significatif en la matière. L’Afrique produit seulement 2,5 % des émissions de CO2 mondiales. Il faut y voir une opportunité majeure. Nous avons la possibilité de nous développer dans un mode durable, c’est-à-dire satisfaire nos besoins sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire les leurs. De grands chantiers sont à mener aujourd’hui, mais le Maroc a pris le train en marche.
En termes d’éco-tourisme, que prônez-vous ?
Nous avons au Maroc une diversité naturelle merveilleuse. C’est le seul pays où l’on peut faire du ski alpin, du ski nautique, du surf des sables à quelques heures d’intervalle ! Dans nos écosystèmes, il y a de nombreuses espèces à protéger tant au niveau de la faune que de la flore. L’arganier que tout le monde connaît, mais aussi la cédraie, la gazelle d’orcas, ou encore le phoque moine. De plus en plus de gens viennent dans notre pays pour faire du tourisme durable et nous voulons essayer de labelliser les endroits respectueux de certains critères (environnementaux, énergétiques…). Le label « Planète citoyenne » permettrait ainsi de promouvoir une forme de tourisme solidaire et responsable.
Mehdi Alaoui Mdaghri : L’idée de départ était de diffuser le film « Home » de Yann Arthus Bertrand (libre de droits) aux enfants membres de clubs sportifs. Puis nous avons eu envie d’élargir notre champ de diffusion. Finalement nous avons commencé à travailler avec le ministère de l’Education nationale afin de créer un partenariat. Certaines actions ne coûtent rien ou pas grand-chose et peuvent pourtant faire beaucoup.
Quelle étaient les réactions des enfants lors du visionnage du film ?
Les enfants, en raison de leur jeune âge, sont très réceptifs. Lors de la projection du film pendant le Festival « Mer et Désert » à Dakhla, une fillette m’a interpellé en me disant : « Home ça veut dire maison en anglais. Pourquoi on ne considérerait pas la planète comme notre maison ? » Cela témoigne d’une véritable ouverture à l’égard d’idées nouvelles. De telles actions peuvent modifier durablement l’état d’esprit des enfants, lorsqu’ils vont rentrer chez eux le soir, beaucoup vont expliquer à leurs parents ce qu’ils peuvent faire pour agir en faveur de la planète. Il y a bon nombre de choses à faire sans être dans la culpabilisation des citoyens.
Vous serez présents lors de la célébration de la Journée de la Terre à Rabat le 22 avril prochain.
Quelle forme prendront les ateliers mis en place ?
Au sein de l’espace « écologie », nous allons essayer de promouvoir des actions ludo-éducatives. Nous travaillons en partenariat avec le ministère de l’Education et une caravane sera mise en place. Elle tournera dans les lycées en diffusant « Home » et en créant ainsi un véritable espace d’échanges et de débats autour du film.
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Il faut d’abord agir sur les mentalités. Il y a un chiffre très significatif en la matière. L’Afrique produit seulement 2,5 % des émissions de CO2 mondiales. Il faut y voir une opportunité majeure. Nous avons la possibilité de nous développer dans un mode durable, c’est-à-dire satisfaire nos besoins sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire les leurs. De grands chantiers sont à mener aujourd’hui, mais le Maroc a pris le train en marche.
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