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A la veille des
élections pour
le renouvellement
du tiers sortant
à la Chambre des conseillers, Larbi Habchi fait le point sur les enjeux
de cette échéance,
les revendications
à faire valoir et le moyen de les défendre au mieux.
Libé :Quels étaient les critères que vous avez adoptés pour établir la liste des candidats de la FDT qui se présentent aux élections du 2 octobre pour le renouvellement du tiers sortant à la Chambre des conseillers ?
Larbi Habchi : Il faut rappeler d’abord que les travaux du dernier Conseil national de la Centrale se sont déroulés dans une ambiance bon enfant et responsable pour choisir les futurs candidats de la FDT. La procédure avec laquelle cette liste a été formée consolide la pratique démocratique au sein de la Centrale. Nous avons veillé à consulter tous les organes et à les faire participer dans la constitution de cette liste , à travers un débat libre. Tout en rompant avec la vieille pratique des nominations directes, comme le décident unilatéralement souvent des responsables syndicaux sans se conformer aux règles légales et morales. Si nous avons opté pour cette voie, même si le règlement intérieur donne le droit au Conseil national de présenter une liste, c’est pour faire valoir la pratique démocratique que nous avons sans cesse défendue.
Concernant les critères pour le choix des candidats, nous avons pris en compte le nombre de sièges, l’ancienneté, la compétence professionnelle, la présence dans le monde syndical, l’implication au niveau de l’organisation, le rayonnement sectoriel et local, la diversité de postes de responsabilité, l’alternance et enfin la régularisation de la situation financière vis-à-vis de la Centrale.
Les résultats enregistrés lors des élections des représentants des salariés, des délégués du personnel et des conseils régionaux ont permis à la FDT d’occuper les premiers postes. Quelles sont les raisons de cette progression et quels sont les enjeux du scrutin du 2 octobre ?
Nous sommes parvenu à occuper le troisième rang lors des élections des commissions mixtes et des délégués du personnel enregistrant par la même une sensible progression par rapport à 2003 au moment où les autres syndicats les plus représentatifs ont régressé. Ces résultats témoignent de la richesse du cumul militant et historique des militants de la FDT qui n’a pas été créée du néant, mais d’une nouvelle conception de l’action syndicale intimement liée aux préoccupations de la classe ouvrière marocaine et au projet démocratique pour l’édification de l’Etat de droit et des institutions. Nous avons pu devancer les autres syndicats, alors que notre jeune Centrale a été créée uniquement 6 ans de cela.
Pour ce qui du prochain scrutin, il revêt un intérêt particulier du fait qu’il s’inscrit dans un contexte national et mondial marqué par une crise dont les répercussions pèsent sérieusement sur le quotidien de la classe ouvrière, des régressions au niveau politique et les disparités sociales, entre autres.
A partir de cette vision, la FDT ambitionne de consolider et conforter la place du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie pour être la voie de la classe ouvrière exprimant ses préoccupations, défendant ses droits et acquis et formulant ses aspirations.
La présence du Groupe fédéral à la Chambre des conseillers est de nature à renforcer les luttes militantes et sociales, stabiliser l’emploi, renforcer la législation sociale et participer au développement du contrôle de l’action gouvernementale.
En tant que tête de liste FDT, qu’avez-vous à dire aux grands électeurs ?
Le constat est alarmant. La situation sociale de la classe ouvrière est inquiétante. Que ce soit dans la Fonction publique, le semi-public, le privé, tous les employés et ouvriers de ces secteurs luttent pour le relèvement de leur salaire, l’intégration, le respect des libertés syndicales, et du Code du travail, entre autres.
Toutes ces revendications, quoique légitimes, nécessite un militantisme continu et de la persévérance. Pour cela, la FDT a porté son choix sur un groupe de militants intègres, compétents et disposés à assurer la défense de ces revendications à la Chambre des conseillers.
élections pour
le renouvellement
du tiers sortant
à la Chambre des conseillers, Larbi Habchi fait le point sur les enjeux
de cette échéance,
les revendications
à faire valoir et le moyen de les défendre au mieux.
Libé :Quels étaient les critères que vous avez adoptés pour établir la liste des candidats de la FDT qui se présentent aux élections du 2 octobre pour le renouvellement du tiers sortant à la Chambre des conseillers ?
Larbi Habchi : Il faut rappeler d’abord que les travaux du dernier Conseil national de la Centrale se sont déroulés dans une ambiance bon enfant et responsable pour choisir les futurs candidats de la FDT. La procédure avec laquelle cette liste a été formée consolide la pratique démocratique au sein de la Centrale. Nous avons veillé à consulter tous les organes et à les faire participer dans la constitution de cette liste , à travers un débat libre. Tout en rompant avec la vieille pratique des nominations directes, comme le décident unilatéralement souvent des responsables syndicaux sans se conformer aux règles légales et morales. Si nous avons opté pour cette voie, même si le règlement intérieur donne le droit au Conseil national de présenter une liste, c’est pour faire valoir la pratique démocratique que nous avons sans cesse défendue.
Concernant les critères pour le choix des candidats, nous avons pris en compte le nombre de sièges, l’ancienneté, la compétence professionnelle, la présence dans le monde syndical, l’implication au niveau de l’organisation, le rayonnement sectoriel et local, la diversité de postes de responsabilité, l’alternance et enfin la régularisation de la situation financière vis-à-vis de la Centrale.
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A partir de cette vision, la FDT ambitionne de consolider et conforter la place du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie pour être la voie de la classe ouvrière exprimant ses préoccupations, défendant ses droits et acquis et formulant ses aspirations.
La présence du Groupe fédéral à la Chambre des conseillers est de nature à renforcer les luttes militantes et sociales, stabiliser l’emploi, renforcer la législation sociale et participer au développement du contrôle de l’action gouvernementale.
En tant que tête de liste FDT, qu’avez-vous à dire aux grands électeurs ?
Le constat est alarmant. La situation sociale de la classe ouvrière est inquiétante. Que ce soit dans la Fonction publique, le semi-public, le privé, tous les employés et ouvriers de ces secteurs luttent pour le relèvement de leur salaire, l’intégration, le respect des libertés syndicales, et du Code du travail, entre autres.
Toutes ces revendications, quoique légitimes, nécessite un militantisme continu et de la persévérance. Pour cela, la FDT a porté son choix sur un groupe de militants intègres, compétents et disposés à assurer la défense de ces revendications à la Chambre des conseillers.