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L’ensemble
berlinois Los Bomberos s’est produit
récemment à Salé, au Complexe
culturel Mohamed Hajji de
Sala El-Jadida,
à l’occasion de la première édition du Festival
«3,2,1 Rock Salé...», organisé conjointement par Goethe-Institut, l'Association EAC-L'Boulvard
et l'Ambassade d'Espagne au Maroc. Entretien avec la chanteuse du groupe Dafne Chantal Rocuant Guzmant.
Libé: Vous avez offert au public marocain un spectacle énergique et très festif. Quel commentaire vous suggère sa réaction?
Dafne Chantal Rocuant Guzmant : C’est un public chaud qui vous donne envie de tout donner sur la scène. On s’est vraiment bien amusés. Nous avons tout donné et le résultat est à la hauteur de notre enthousiasme. C’est la preuve que la musique n’a pas de frontières. Le public était avec nous. Et nous l’a fait savoir de la plus belle manière.
Est-ce une surprise pour votre groupe qui se produisait pour la première fois au Maroc ?
Nous ne nous attendions à rien de spécial. Notre seule obsession était d’offrir une belle prestation et de partager de merveilleux moments avec le public marocain. Et si les Marocains ont été formidables et très enthousiastes, c’est parce qu’ils ont cette culture de la musique et aussi parce que la musique est un facteur d’union. Elle transcende nos frontières et nous permet de mieux nous comprendre. J’aurais par contre aimé mieux les connaître : communiquer, s’échanger des idées, etc. Une prochaine fois peut être.
Los Bomberos est un groupe cosmopolite, composé d’artistes allemands, chiliens, espagnols et brésiliens. Est-il toujours évident de rapprocher sur scène toutes ces cultures ?
C’est facile d’autant plus que la base de ce brassage est avant tout la musique qui transcende nos différences et permet la compréhension des uns et des autres. Outre le fait de permettre de nous rencontrer, la musique est aussi un excellent vecteur de tolérance, d’amour et de respect de l’Autre. Naturellement, ce n’est pas toujours facile, du fait que chacun a son caractère, son individualité. Nous sommes différents mais lorsque nous montons sur scène, nous formons un tout, nous sommes unis dans la musique.
Votre concert est très vivant du début jusqu’à la fin. Est-ce toujours ainsi que se déroulent vos spectacles ? Quelle en serait dans ce cas la recette?
Il peut arriver qu’une journée ne nous satisfasse pas. Mais le plus important est de veiller à ce que le public y trouve son compte. C’est-à-dire, tout donner sur scène et surtout avec amour.
Vous avez joué la veille à Casablanca et ce soir à Salé. Avez-vous perçu une différence entre les deux publics ?
Il y a une nette différence entre les publics de Casablanca et de Salé. Nous avons eu le sentiment à Salé de jouer devant le peuple. On a vu de nombreux jeunes et plusieurs familles se ruer vers la salle pour danser et partager ensemble ce grand moment. Cela était visible malgré la présence de plusieurs générations dans la salle. On a dansé avec le peuple, les gens de la rue. Ce qui explique certainement ce fort sentiment de joie qui s’est dégagé lors du le concert.
Quel message aimeriez-vous que le public marocain retienne de votre prestation?
Un sentiment d’ouverture, un sentiment qu’on a un destin commun et que la tolérance, c’est ça qui nous inspire. On a ressenti une tradition musicale. On a saisi cette spontanéité. Je suis persuadée que les Marocains ont la musique dans la peau. Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui nous ont permis de nous produire au Maroc: les organisateurs et leurs partenaires, les Instituts Goethe et Cervantès, l’Association L’Boulevard. Un grand merci à nos amis marocains et européens ainsi qu’au Théâtre Nomade.
berlinois Los Bomberos s’est produit
récemment à Salé, au Complexe
culturel Mohamed Hajji de
Sala El-Jadida,
à l’occasion de la première édition du Festival
«3,2,1 Rock Salé...», organisé conjointement par Goethe-Institut, l'Association EAC-L'Boulvard
et l'Ambassade d'Espagne au Maroc. Entretien avec la chanteuse du groupe Dafne Chantal Rocuant Guzmant.
Libé: Vous avez offert au public marocain un spectacle énergique et très festif. Quel commentaire vous suggère sa réaction?
Dafne Chantal Rocuant Guzmant : C’est un public chaud qui vous donne envie de tout donner sur la scène. On s’est vraiment bien amusés. Nous avons tout donné et le résultat est à la hauteur de notre enthousiasme. C’est la preuve que la musique n’a pas de frontières. Le public était avec nous. Et nous l’a fait savoir de la plus belle manière.
Est-ce une surprise pour votre groupe qui se produisait pour la première fois au Maroc ?
Nous ne nous attendions à rien de spécial. Notre seule obsession était d’offrir une belle prestation et de partager de merveilleux moments avec le public marocain. Et si les Marocains ont été formidables et très enthousiastes, c’est parce qu’ils ont cette culture de la musique et aussi parce que la musique est un facteur d’union. Elle transcende nos frontières et nous permet de mieux nous comprendre. J’aurais par contre aimé mieux les connaître : communiquer, s’échanger des idées, etc. Une prochaine fois peut être.
Los Bomberos est un groupe cosmopolite, composé d’artistes allemands, chiliens, espagnols et brésiliens. Est-il toujours évident de rapprocher sur scène toutes ces cultures ?
C’est facile d’autant plus que la base de ce brassage est avant tout la musique qui transcende nos différences et permet la compréhension des uns et des autres. Outre le fait de permettre de nous rencontrer, la musique est aussi un excellent vecteur de tolérance, d’amour et de respect de l’Autre. Naturellement, ce n’est pas toujours facile, du fait que chacun a son caractère, son individualité. Nous sommes différents mais lorsque nous montons sur scène, nous formons un tout, nous sommes unis dans la musique.
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Vous avez joué la veille à Casablanca et ce soir à Salé. Avez-vous perçu une différence entre les deux publics ?
Il y a une nette différence entre les publics de Casablanca et de Salé. Nous avons eu le sentiment à Salé de jouer devant le peuple. On a vu de nombreux jeunes et plusieurs familles se ruer vers la salle pour danser et partager ensemble ce grand moment. Cela était visible malgré la présence de plusieurs générations dans la salle. On a dansé avec le peuple, les gens de la rue. Ce qui explique certainement ce fort sentiment de joie qui s’est dégagé lors du le concert.
Quel message aimeriez-vous que le public marocain retienne de votre prestation?
Un sentiment d’ouverture, un sentiment qu’on a un destin commun et que la tolérance, c’est ça qui nous inspire. On a ressenti une tradition musicale. On a saisi cette spontanéité. Je suis persuadée que les Marocains ont la musique dans la peau. Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui nous ont permis de nous produire au Maroc: les organisateurs et leurs partenaires, les Instituts Goethe et Cervantès, l’Association L’Boulevard. Un grand merci à nos amis marocains et européens ainsi qu’au Théâtre Nomade.