-
Aéroport Marrakech-Menara : Suppression des dispositifs d'inspection pour une circulation fluide
-
Le Maroc accueille le premier bureau régional de la Conférence de La Haye de droit international privé en Afrique
-
Message de condoléances et de compassion de SM le Roi à la famille de feue Naïma Samih
-
Le gouvernement entre crise de légitimité économique et détresse des jeunes
Les élections pour choisir les représentants dans les Chambres professionnelles se sont déroulées dans un climat de désorganisation à Agadir et pour cause, les pratiques illégales ont pris le pas sur la volonté des professionnels intègres pour maintenir le statut quo sur une gestion des chambres professionnelles qui défend tout, sauf les intérêts des professionnels des secteurs concernés et reconduire les mêmes figures qui ont gangrené et que les dernières élections communales ont désavoués. Les résultats des élections communales ont donné le ton aux militants usfépéistes pour poursuivre le processus de changement et cette fois-ci au sein des Chambres professionnelles pour servir au mieux les citoyens et les intérêts de la région. « Prônant une démarche de proximité responsable, l’USFP a décidé de couvrir toute la région dans ces élections des Chambres professionnelles, de Zagora à Tiznit ; toutes les composantes du parti à l’échelle locale et régionale ont été consultées pour choisir des candidats solvables », nous dit à ce propos Bachir Ahechmoud, coordinateur régional USFP, chargé des élections des Chambres professionnelles et membre du secrétariat national USFP « De jeunes compétences ont été investies de cette mission, les résultats sont honorables : nous sommes présents dans tous les collèges à l’échelle régionale », a-t-il déclaré
Les élections du vendredi 24 juillet ont mis fin à une dominance bannie par les professionnels. Le faible taux de participation est un signe fort de la lassitude et de la déception des électeurs professionnels face à des figures trop érodées par l’étroitesse de leur vision de gestion des affaires du secteur. Sur les 8210 inscrits dans les collèges du commerce, de l’industrie et des services, seulement 3226 ont fait un break pour exprimer leur choix. « En nous présentant à ces élections, nous avons voulu rompre avec le passé, apporter du sang nouveau au secteur du commerce, ouvrir une nouvelle page de démocratie, transparence, respect des masses électorales… » Dixit Hassan Marzouki, candidats USFP, 2 sièges au collège Commerce.
443 candidats répartis en 108 listes ont postulé pour occuper les 59 sièges de la Chambre de commerce, d’industrie et des services, qui chapeaute en plus d’Agadir les villes d’Inzegane, Taroudant, Tiznit, et Chtouka Ait Baha. En 6 ans, la Chambre a renié ses engagements envers ses électeurs. Le besoin en compétences aguerries se fait donc sentir parce que les adeptes du principe destressant « J’y suis, j’y reste » ont tout fait pour rester en course même si le souffle n’y est plus.
Du côté de la chambre des pêches maritimes, 91 candidats répartis en 27 listes ont postulé pour occuper les 34 sièges. La Chambre est une des plus importantes du genre au Royaume, son champ d’action s’étend d’Imsouane à Tan Tan, constituant ainsi un secteur clé dans l’économie locale.
Les professionnels du secteur appellent à un changement de la manière de procéder pour assurer une meilleure crédibilité à ce scrutin, d’où l’appel de Bachir Ahechmoud pour « …changer la loi qui régit les Chambres…c’est aux ministères de l’Industrie et du Commerce, de l’Artisanat, de l’Agriculture et des Pêches maritimes de gérer ces élections et non le ministère de l’Intérieur ».