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Aujourd’hui, les Aït Arbaïne n’existent plus et les raisons des altercations sont autres que les points d’eau ou les pâturages.
C’est le cas du dernier affrontement intertribal sanglant qui a éclaté le 18 septembre dernier dans la zone extra-muros du Sahara marocain, précisément à M’hiriz, face auquel la direction du Polisario n’a rien trouvé de mieux pour calmer les Sahraouis que d’évoquer sa perpétuelle et inénarrable théorie du «complot» marocain pour déstabiliser la «République».
Or, les habitants des camps en ont marre de cette litanie de la direction et pour exprimer leur ras-le-bol, des voix se sont élevées au cœur même des camps de Tindouf pour dénoncer ce déni de la réalité et la corruption des hauts dirigeants dont certains couvrent le trafic de drogue.
Dans un enregistrement audio largement partagé sur les réseaux sociaux, un habitant des camps de Lahmada montre du doigt des membres influents de la direction du Polisario dont la compromission dans le trafic de drogue est un secret de polichinelle.
Ces membres sont souvent cités dans des affaires liées au trafic de cocaïne, convoyée depuis l’Amérique latine à travers l’Atlantique, jusqu’aux côtes mauritaniennes, maliennes et nigériennes. Ils sont également connus pour être derrière le très juteux trafic d’armes dans la zone sahélo-saharienne, au profit des différents groupes djihadistes, affiliés aussi bien à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu’à «l’Etat islamique» du pseudo-calife Abou Bakr Al-Baghdadi que dirige Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ex-membre de la prétendue APLS et qui sévissent dans cette région.
Ces affrontements sanglants entre les membres des fractions Souaad Rguibat de l’ouest et Labouihat de l’est, avec la bénédiction des dirigeants du Polisario mêlés à tous les trafics (drogue, armes, voitures volées, etc) ainsi que d'autres violations du cessez-le-feu se déroulent dans la zone extra-muros du Sahara marocain, au vu et au su des Casques bleus de la Minurso qui n’ont aucunement réagi à ces agissements extrêmement dangereux menaçant la stabilité d'une région censée être démilitarisée, en vertu de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 6 septembre 1991 et sur laquelle plane le spectre terroriste nourri par le Polisario.
Pour Moustapha Salma Sidi Mauloud, ex-chef de la prétendue police du Polisario, réfugié en Mauritanie, la direction du Polisario utilise ses bandes criminelles pour créer la discorde entre les habitants des camps afin de leur faire oublier l’affaire du trio d’opposants prisonniers d’opinion que sont les membres de l’ISC et faire élire, lors de son prochain congrès, les membres qu’elle veut aux postes de responsabilité, et éviter ainsi l’opposition de ce trio qui risque d’être farouche. Surtout après que le prétendu juge d’instruction chargé du dossier ait annoncé un non lieu quant à l’accusation d’intelligence avec l’ennemi portée par la direction du Polisario contre les trois kidnappés que Brahim Ghali et ses complices veulent faire taire jusqu’à la fin dudit congrès.
Sur sa page Facebook, Ould Sidi Mauloud a écrit : «Par le biais des bandes criminelles qu’elle contrôle, la direction du Polisario a voulu créer des altercations entre deux fractions de la tribu la plus importante des camps, aussi bien numériquement que par sa position sur l’échiquier sahraoui. Ce qui aurait occupé l’opinion publique, surtout que les deux bandes télécommandées pour l’opération ont utilisé des armes et des balles réelles dans une agglomération, mettant la vie des populations en danger, pendant deux jours sans que le Polisario et sa milice ou celle de ses parrains algériens n’interviennent pour mettre fin à ces hostilités et sauver la vie des habitants de M’Hiriz». La seule explication pour l’ex-inspecteur de la police, c’est que ces affrontements n’ont pu avoir lieu sans la bénédiction de la direction du Polisario et celle d’Alger.