L’exposition a été inaugurée jeudi dans une galerie du centre de la capitale argentine en présence d’un public nombreux composé notamment de diplomates, d’artistes et d’universitaires.
Il s’agit d’une trentaine de clichés réalisés par sept photographes argentins qui ont entrepris un périple de 15 jours à travers une dizaine de villes marocaines pour donner libre cours à leur créativité.
Caméras accrochées au cou ou en bandoulière et l’index sur l'obturateur, les sept photographes ont sillonné le Maroc pour immortaliser des scènes de vie ordinaire données à voir à partir de jeudi et jusqu’au 23 courant à Buenos Aires.
Conduits par Gabriel Bernardo Aldazabal, directeur d’une école de photographie qui porte son nom, le groupe de photographes s’est donné pour objectif de dévoiler, à travers ce travail artistique de bonne facture, «l’enchantement du Maroc et de ses gens».
L’ambassadeur du Royaume en Argentine, Fares Yassir, a tenu à remercier les «sept détectives épris de la photographie» qui exposent aujourd’hui la magie que dégagent la dizaine de villes visitées au Maroc.
Fares Yassir a évoqué dans ce contexte l’attrait qu’exerce sur les visiteurs étrangers le dynamisme économique, social et culturel du Maroc et qui «ne laisse personne indifférent», encore moins les journalistes et les photographes.
Pour sa part, Aldazabal a affirmé que lui-même et son groupe ont décidé de « faire une immersion » dans la vie quotidienne des gens du Maroc, loin des clichés touristiques.
Dans ce voyage organisé par son école de photographie, ces sept amoureux des instantanés ont dit avoir été envahis par les "couleurs, les odeurs et les saveurs" du Maroc, qui offre un cadre idéal pour réaliser des clichés captivants et hautement artistiques.
Outre Aldazabal, le groupe était composé des photographes Cecilia Gutiérrez, Veronica Dietz, Fernanda Bustos, Elba Bustos, Mauro Barba et Raul Alvarez.
En marge de l’exposition, ils ont partagé avec le public leurs expériences et les circonstances ayant entouré les prises des photographies, se disant très touchés par la bienveillance des gens rencontrés au hasard de leurs déambulations au Maroc.
Bien que l’exposition soit collective, les clichés sélectionnés transmettent «cette sensation, cet impact et cette culture capturés à travers les zooms de nos caméras orientées, chacune, vers un point de vue personnel et différent”, ont-ils tenu à souligner.
Ce point de vue intime de chacun des sept photographes est perceptible à travers les clichés exposés qui vont des ruines romaines de Volubilis aux dunes de sable au coeur du Sahara marocain, en passant par les tanneries de Fès, la cérémonie de thé, les étals de fruits ou encore le paysage captivant des douars accrochés au flanc des montagnes.
Fin mars dernier, une autre exposition avait mis à l’honneur la ville de Chefchaouen à travers une vingtaine d’instantanés envahis d’un bleu vif, réalisés par le photographe argentin Dario Puebla.
Les clichés de ce photographe argentin retracent des scènes de la vie quotidienne de Chefchaouen et ses paysages quasi «mystiques».
A travers ses photographies, Dario Puebla conduit le visiteur à travers les entrailles de la ville pour faire connaissance avec ses petites gens, ses enfants, ses femmes, ses vendeurs ambulants et même ses animaux de rue.