D'après des chiffres avancés par les experts de l'Organisation mondiale de santé, la province d'Essaouira devrait s'attendre à 135 mille cas de grippe porcine en cas de pandémie. Le mois de novembre sera incontestablement le moment de vérité pour voir plus clair quant à l'évolution du degré de contamination au Maroc. Celui est sorti de la phase des cas importés pour entrer fin octobre dans une vraie phase de contamination communautaire. Aménagement des locaux pour l'accueil des cas atteints, achat des matelas et de couvertures, vaccination du personnel sanitaire, et mobilisation des fournisseurs pour prévoir un stock de crise, des mesures, entre autres, prises par la délégation du ministère de la Santé à Essaouira mobilisation pour faire face au risque de pandémie dont le taux de gravité, à en croire l'OMS, ne dépassera pas 1%. Le centre hospitalier provincial de Sidi Mohammed Ben Abdellah n'est pas en reste dans cette mobilisation collective. Un plan de crise a été élaboré pour assurer les services sanitaires requis. Pour éviter la propagation du virus A/H1N1, un tri des patients sera effectué à l'entrée de l'hôpital et donc isoler les cas contaminés estimés à 25 par jour. De ce fait, seuls les accouchements et les cas d'urgence auront la priorité lors des pic de contaminations. Restée jusqu'à présent à l'abri du virus A/H1N1, puisque les deux cas signalés les mois derniers ont été confirmés négatifs, Essaouira, à elle seule, doit se préparer à quarante mille cas de grippe porcine avec des niveaux de gravité différents. Cependant, la panique a déjà gagné le milieu scolaire.
Un état d'esprit qui, d'après les responsables du secteur de la santé publique, ne devrait pas avoir lieu puisque aucun cas n'a été, jusqu'à présent, déclaré fatal au Maroc.