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Outre la familiarisation des usagers avec ce nouveau produit, l’objectif était de permettre à la société de raffinage (SAMIR) de mettre à niveau ses installations afin d’être en mesure d’assurer l’approvisionnement normal et suffisant du marché local. A ce sujet, le raffineur serait dans la phase de la préparation du 10 ppm pour mieux répondre aux exigences européennes en matière de respect des normes environnementales.
La généralisation du gasoil 50 ppm devrait permettre la réduction des émissions de soufre de 54.000 tonnes par an.
A noter que cette mesure concerne pas moins de 2 millions de véhicules, constituant le parc auto marocain, pour une population de 33 millions d’habitants.
Le Maroc importe la quasi-totalité de ses besoins en hydrocarbures, notamment le pétrole qui a coûté au pays plus de 30 milliards de dirhams (4 milliards de dollars) en 2008 pour plus de 6 millions de tonnes, soit 17 pour cent de plus que l’année d’avant.
Le soutien des produits de première nécessité par la Caisse de compensation, dont les hydrocarbures, aurait coûté au Trésor l’équivalent de 30 milliards de dirhams au cours de la même année qui avait été marquée par une flambée des prix au niveau international avant le redressement de la situation lors du dernier trimestre sur fond d’une crise financière mondiale.
Un communiqué ultérieur cosigné par les départements de l’Energie et des Mines et celui des Affaires économiques et générales avait précisé que le prix du gasoil propre 50 ppm a été fixé à 7,15 dirhams le litre hors différentiel de transport, soit le même prix que celui du gasoil normal.
«Ce tarif, qui est en baisse de 4,5%, a été fixé dans le but de promouvoir le pouvoir d’achat des citoyens et de préserver les intérêts des secteurs économiques utilisant le gasoil comme le transport, l’agriculture et certaines industries», a-t-on signalé.
La généralisation du gasoil 50 ppm entre dans le cadre de l’orientation du gouvernement visant la préservation de la santé des citoyens et de l’environnement dans la mesure où l’utilisation de ce gasoil propre permettra de réduire les émissions de soufre de 54.000 tonnes par an.
A noter que les importations en produits énergétiques ont cumulé, selon l’Office des changes, 7.853,8MDH à fin février 2009 contre 10.882,9MDH à la même période une année auparavant, soit une baisse de 27,8% sous l’effet essentiellement de la baisse des importations d’huile brute de pétrole (-54,9% ou -3.241,9MDH).