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«La police prendra des mesures pour identifier les contrevenantes en utilisant des outils et des caméras intelligents dans les places et les voies publiques », a indiqué la police dans un communiqué publié par les médias.
Ensuite, la police « enverra les preuves et des messages d’avertissement aux femmes qui violent la loi sur le hijab » afin de « les informer des conséquences judiciaires en cas de récidive », ajoute-t-elle.
Un avertissement, puis le tribunal
Cette mise en garde intervient au moment où de plus en plus de femmes défient le code vestimentaire obligatoire en Iran, notamment le port du voile, depuis le début des manifestations déclenchées par la mort en détention, le 16 septembre, de Mahsa Amini, arrêtée pour infraction au strict code vestimentaire.
«A partir de samedi prochain, les personnes qui enlèveront leur voile seront identifiées à l’aide d’équipements intelligents », a déclaré le chef de la police iranienne, Ahmad-Reza Radan, lors d’une interview à la télévision d’État.
«Les personnes qui ôtent leur hijab dans les lieux publics recevront d’abord un avertissement et seront ensuite présentées aux tribunaux», a prévenu Ahmad-Reza Radan.
Selon lui, les propriétaires de voitures recevront aussi un message de mise en garde si une passagère enfreint les règles. Ils risquent la saisie de leur véhicule en cas de récidive, a-t-il encore ajouté.
Aucune incartade tolérée
«La police ne tolérera aucun comportement individuel ou collectif, ni aucune action contraire à la loi», a prévenu la police dans un autre communiqué publié plus tôt, appelant les «citoyens à continuer à coopérer» avec la police.
La semaine dernière, une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montrait un homme invectiver deux femmes sans voile puis leur verser sur la tête un pot de yaourt. Les autorités judiciaires iraniennes ont annoncé avoir ordonné l’arrestation de deux femmes et de leur agresseur.
Fin mars, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, avait averti que toutes les personnes qui enlèvent le voile seraient «punies».