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Le président français a souligné que le partenariat franco-marocain doit être "l’un de nos ponts pour réinventer une nouvelle approche africaine", mettant en avant l’importance des initiatives communes que les deux pays peuvent développer ensemble concernant le continentEmmanuel Macron a salué "l’ambition sans précédent" de ce qui a été réalisé avec le Maroc à la suite de la visite d’Etat qu’il a effectuée à Rabat, sur invitation de SM le Roi Mohammed VI. A propos de cette relation, il a ajouté : "Nous avons établi un partenariat nouveau qui s’étendra sur les décennies à venir et couvrira tous les domaines. C’est un partenariat d’une ambition sans précédent, et il représente, pour moi, l’essence de cette nouvelle approche". Cela fait référence à la nature des relations bilatérales entre les deux pays, qui s’étendent sur trois décennies et couvrent de nombreux domaines.
Le président français a également souligné que ce partenariat franco-marocain doit être "l’un de nos ponts pour réinventer une nouvelle approche africaine", mettant en avant l’importance des initiatives communes que les deux pays peuvent développer ensemble concernant le continent.
La signification de ce discours du président français devant les ambassadeurs, en particulier en Afrique, réside dans l’adoption de la relation bilatérale avec le Maroc comme modèle pour les relations futures à établir avec les pays africains, d’une part, et dans la nécessité de lancer des initiatives communes sur le continent africain. Et ce en tirant parti de l’expérience du Maroc dans les relations de partenariat et de coopération fondées sur le principe "gagnant-gagnant", et en sortant des relations paternalistes qui existaient entre les pays du Nord et ceux du Sud.
Lors de cette rencontre, le président français a également abordé les défis internationaux auxquels la France et l’Europe sont confrontées dans différentes régions du monde, notamment la guerre russo-ukrainienne. A ce sujet, il a adressé un message à la nouvelle administration américaine en déclarant : "Les États-Unis doivent nous aider à changer la nature de la situation et à convaincre la Russie de s’asseoir à la table des négociations", soulignant que les Européens devaient "trouver des garanties de sécurité" pour l’Ukraine, estimant que cela relève de "leur responsabilité en tant que premiers concernés".
Emmanuel Macron a indiqué que "le président américain lui-même sait que les Etats-Unis n’ont aucune chance de gagner quoi que ce soit si l’Ukraine perd", et que "la capitulation de l’Ukraine ne saurait être dans l’intérêt des Européens et des Américains".
Il a ajouté que la "crédibilité" de l’Occident "s’effondrera" si un "compromis" est accepté en raison de "l’épuisement" causé par la guerre. Macron a mis en garde en disant qu’il n’y aurait "pas de solution rapide et facile en Ukraine", alors que la guerre, qui a éclaté en 2022, entre dans sa quatrième année en février.
En évoquant la relation tendue entre la France et l'Algérie depuis la reconnaissance par la France de l’intégrité territoriale du Maroc et la considération du plan marocain d’autonomie comme la base de la solution actuelle et future, le président Emmanuel Macron a estimé que l’Algérie "porte atteinte à sa réputation" en ne libérant pas l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre.
Devant les ambassadeurs français , il a déclaré : "L’Algérie que nous aimons tant… porte atteinte à sa réputation en empêchant un homme gravement malade d’accéder aux soins".
Concernant la situation au Moyen-Orient et la position de la France face aux événements dans la région, le président français a estimé que l’Iran représente "le principal défi stratégique et sécuritaire" au Moyen-Orient, et sera une question prioritaire dans le dialogue qu’il entretiendra avec la future administration américaine sous Donald Trump.
Le président français a également appelé à "regarder le changement de régime en Syrie sans naïveté", promettant de ne pas abandonner les combattants kurdes alliés de l’Occident dans sa guerre contre le terrorisme.
Concernant la sécurité en Europe, Emmanuel Macron a déclaré qu’il fallait "avancer plus rapidement et plus fortement" dans le domaine de la défense européenne afin de "renforcer les industries de défense face à l’intensification des menaces".
Cela reflète ainsi le souhait de la France d’une puissance stratégique européenne qui ne repose pas uniquement sur l’Alliance atlantique. Emmanuel Macron a déclaré que "la question est de savoir si les Européens veulent produire, au cours des vingt prochaines années, ce dont ils auront besoin pour leur sécurité ou non", avertissant que "si nous comptons sur la base industrielle et technologique de la défense américaine, nous serons confrontés à des dilemmes difficiles et à des dépendances stratégiques erronées".
Paris. Youssef Lahlali