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D'emblée, Mohammed Nachnach, en sa qualité de président de l'OMDH, a rappelé que l'organisation veille à la mise en œuvre des dispositions de la Constitution qui appellent notamment à la préservation de la dignité humaine. L'occasion pour lui d'indiquer qu'au sein de l'organisation, la situation des détenus à l'intérieur des prisons marocaines préoccupe plus d’un. « L'OMDH a visité plusieurs prisons ( notamment à Meknès, Oujda, Tétouan) et a dressé des rapports faisant état des conditions pas toujours satisfaisantes des prisonniers qui souffrent de promiscuité. Pour une capacité de 40.000 à 50.000 détenus, nos prisons accueillent près de 80.000 personnes », s'est indigné M. Nachnach. Avant de préciser que les deux-tiers de ces détenus n'ont pas encore été jugés. Ce qui l'a amené également à évoquer le cas des personnes détenues dans le cadre de la « Salafia Jihadia» qui, eux non plus, n'ont fait l'objet d'aucun jugement.
Concernant les actes de terrorisme qui ont fait leur entrée au Maroc par la grande porte, le président déplore l'amalgame fait à leur sujet. En effet, selon lui, bon nombre de personnes se sont trouvées impliquées dans des affaires de terrorisme de façon malencontreuse.
Par ailleurs, l'OMDH condamne vigoureusement les arrestations massives dont font l'objet les migrants africains. « Le Maroc a pourtant signé plusieurs conventions internationales », s'est emporté le président qui appelle à ce que de telles actions cessent et évoque à ce propos le délit de faciès, car «il y va de l'image de notre pays »
Un autre sujet d'actualité qui n'a pas laissé indifférente l'OMDH, est celui de la situation difficile que vivent les ressortissants marocains à l'étranger notamment en Europe. Ils ont besoin de l'appui de leur pays d'origine. Il en est de même des Marocains dans les pays du Golfe.
Un autre volet d'actualité et qui continue à alimenter les débats, n'a pas manqué d'être évoqué lors des questions posées par la salle. On tenait à connaître la position de l'OMDH quant aux dernières déclarations du député PJD, Abdelaziz Aftati, selon lesquelles l'ancien ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, aurait perçu « 40 millions par mois, sous la table » quand il était encore aux affaires. « Au sein de l'OMDH, nous appelons à ce que le système des salaires et des primes de la Fonction publique, qui date des années soixante, soit revu de façon globale. Pour ce, des principes comme l'équité, la transparence et l'égalité devraient être pris en compte. Nous voulons une administration disposant de ressources humaines à même d'offrir des prestations de services à la hauteur. Nous n'avons que faire d'une administration au rabais », a tenu à préciser M.Grine.
Afin d'apporter plus d'éclaircissement sur le sujet, l'un des intervenants a ajouté que l'OMDH appelle à ce qu'il y ait une enquête pour éclairer l'opinion publique. C'est une atteinte très grave puisqu'apparemment, le député qui a porté cette accusation parle «d'un dessous de table». Donc c'est à lui d'apporter toutes les preuves à même d’étayer ses allégations.