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Des actes qui se suivent sous différentes formes, mais qui se rejoignent quant à leur but. Elles vont toutes dans le sens de la provocation et de la crânerie stupide. Ainsi en est-il de ces groupes qui cherchent à médiatiser au mieux leurs visites dans des zones tampon, qu'ils qualifient, sans vergogne, de " territoires libérés " (sic) ou de leurs déplacements qu'ils veulent provocateurs, dans les provinces marocaines du Sud.
Tout récemment, des journalistes espagnols, donneurs de leçons pourtant, se sont départis de leur devoir d'objectivité et de tout respect de l'éthique et de la déontologie en optant pour le boycott de la conférence de presse que donnait à Laâyoune, un responsable du Polisario, Mustapha Ould Salma. Dans la foulée, dans l'élan de cette folie furieuse, sans doute trop offusqué de s'être trop fait oublier, l'ancien président du Parti Populaire, José Maria Aznar s'est rendu en une visite aussi stupide qu'inutile à Mellilia…
Il y a cependant lieu de souligner, fort heureusement, l'attitude prudente et positive du gouvernement socialiste espagnol qui se refuse à tomber dans le piège tendu par ces rejetons de Franco qui continuent à se complaire dans leurs idées et leur idéologie fasciste.
Cette droite, version Aznar et consorts, doit se rappeler que l'Espagne occupait bien de régions aussi bien au Nord qu'au Sud du Maroc et que, en toute logique, l'histoire a poursuivi son cours pour que le Maroc recouvre progressivement sa souveraineté sur ces régions.
Après le Nord, Tarfaya, Tan Tan…ont suivi avant que ne vienne le tour du Sahara occidental marocain. La détermination de tout le Maroc a abouti à la récupération de ces territoires jusque-là spoliés et qui s'est faite, qui plus est, dans le respect du droit international. Cette même droite n'est sûrement pas sans savoir qu'il y a bel et bien la convention de Madrid notifiée et consignée auprès de l'ONU.
Il va sans dire que le Maroc est en droit de combattre toutes sortes de provocations visant à semer zizanie et amalgame et que nous condamnons, bien évidemment, fermement et sans équivoque.
De leur côté, les autorités marocaines se doivent de ne pas tomber non plus dans le même piège et de ne pas se laisser aller vers cette escalade voulue par ceux qui vont à l'encontre du bon sens.
Dans le même cadre, nous ne rappellerons jamais à l'Espagne, dans toutes ses composantes, qu'elle est tenue par le devoir du bon voisinage qui doit prendre en compte les liens d'une histoire commune, servant les intérêts des deux pays et de leurs peuples respectifs.
De part et d'autre, on se doit d'envisager l'avenir avec optimisme tout en disant non à quelques considérations électoralistes, de courtes visées.