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Adhérents, supporters, anciens joueurs et autres éléments «perturbateurs» sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils appellent le non-respect de la démocratie et la légitimité lors de la constitution du bureau du Chabab Atlas Khénifra.
Certains estiment que l’assemblée générale n’est pas conforme aux règlements et au statut de la Fédération Royale marocaine de football et surtout à celui de l’adhérent paru au Bulletin officiel le 26 août 1995 qui stipule dans son article 12 que le candidat à la présidence doit avoir payé sa cotisation d’adhérent pendant au moins deux ans. Ce qui n’est pas le cas. Le président lui-même n’est par conséquent pas légitime puisqu’il ne remplit pas les conditions légales pour être éligible. Pour eux, Aziz Najid ne répond pas au critère des deux années d’adhésion requis pour se présenter à la présidence.
Et l’on se demande comment le représentant de la Fédération à l’assemblée générale du CAK, en l’occurrence le secrétaire général de la ligue de Meknès-Tafilalet, a laissé passer une si grosse bourde.
Contacté par «Libé» par bigophone, le nouveau président n’a pas complètement nié les faits. Cependant, il estime que tous ceux, comme lui, qui ont soutenu financièrement le Chabab Atlas Khénifra depuis des années, ont le droit de se réclamer adhérents à part entière ! Concernant la majorité des membres de son bureau qui ne sont pas des adhérents, Aziz Najid se défend en présentant l’argument de la compétence. « Pour aller de l’avant, il faut disposer d’un staff expérimenté et compétent », a-t-il déclaré !!!
Si l’on prend en considération ces déclarations, il est certain qu’il y a eu complicité de la part des représentants de la Fédération, du ministère de tutelle et des autorités locales. Ce qui est grave.
Car il s’avère qu’on a comploté contre la légitimité et la légalité encore une fois à Khénifra. Bref, la démocratie est bafouée et toujours par ceux qui sont censés la protéger. En réalité, ce qui arrive au Club zayani est une bataille de plusieurs parties pour des positions au sein du CAK.
Pour certains observateurs avertis, la situation de ce club reflète la lutte intestine qui mine la section football. Il y a d’abord l’autorité locale qui se réclame comme artisan de la montée en GNFE2 par le biais du comité directeur et qui aurait donné sa bénédiction au nouveau président. Ensuite, il y a les adhérents qui se voient évincés et les anciens joueurs coiffés au poteau par la nouvelle équipe bénie par l’Autorité.
Enfin, il y a les mécontents du comité directeur qui ont vu leur ambition s’arrêter à mi-chemin. Il est certain qu’on a assassiné la démocratie en plein jour pour accoucher d’un bureau qui devra, si les autorités compétentes lui délivrent abusivement un récépissé de dépôt et si la fédé entérine sa "légitimité" assumer une lourde responsabilité. Celle de mener à bon port le navire du CAK qui évoluera en seconde division du GNFE2 la saison prochaine.