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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
« Nous sommes parvenus au terme de notre XIe Congrès national, dont vous avez tous contribué au succès dans les différentes régions, à un nouveau départ dans la marche de notre parti, qui a été fondé en tant que révolution contre le conservatisme et la tradition, et comme un projet collectif de libération et d'émancipation économique et sociale », a affirmé Driss Lachguar dans son discours de clôture des travaux du Congrès national placé sous la devise : « Fidélité, Engagement, Ouverture ».
Il s’est adressé aux Ittihadi(e)s en affirmant : « Aujourd'hui, avec les documents et les conceptions que vous avez présentés, vous posez un jalon de plus au projet social-démocrate pour lequel les Ittihadi(e)s ont lutté avec abnégation et en consentant de grands sacrifices », tout en saluant tous les Ittihadi(e)s dans les différentes régions et provinces et à l’étranger qui ont présenté « un modèle de travail sérieux et responsable et de coopération ».
Le Congrès national,
événement marquant dans le champ politique
En organisant avec succès son XIe Congrès en recourant aux nouvelles technologies, crise sanitaire du Covid-19 oblige, l’USFP a gagné le pari et franchi un pas en avant dans la modernisation de ses méthodes de travail.
En effet, 12 plateformes numériques au niveau régional ont été mises en place, en plus des plateformes en France, en Italie et en Espagne, alors que la plateforme centrale a été basée à Bouznika.
« Notre congrès national, sous sa forme innovante qui s'accommode des conditions imposées par la pandémie, a constitué un événement marquant dans le champ politique et a transmis à l'opinion publique l'image fidèle du débat libre et serein entre les Ittihadi(e)s afin de développer leur conception partisane et organisationnelle à même de favoriser le renouveau ittihadi d'une part, et d'autre part élaborer une vision politique qui réponde aux aspirations des Marocains et aux paris de développement de notre pays », a précisé Driss Lachguar dans son allocution de clôture.
« Soyons proactifs pour placer l'USFP à l'avant-garde de la lutte pour la modernisation et le développement. Et que notre parti soit proactif pour faire face aux défis de la prochaine étape en vue de permettre à notre pays de gagner les paris de la démocratie et du développement et de se diriger vers l'avenir tout en veillant à préserver cette unité et les acquis de cette belle organisation du Congrès de la créativité et du défi ».
Engagement clair à défendre
la cause de notre intégrité territoriale
Le dirigeant ittihadi n’a pas manqué d’évoquer la question de l’intégrité territoriale. En ce sens, il a déclaré : « Notre détermination à contribuer à la transformation développementale qui contribuera à consolider une société cohésive, une économie productive, une culture éclairée et un être humain épanoui n'a d'égal que notre engagement clair à défendre la cause de notre intégrité territoriale, qui a remporté des victoires grâce à la gestion Royale clairvoyante et à la mobilisation vigilante de toutes les composantes du peuple marocain », tout en réitérant la volonté de l’USFP de poursuivre la même voie, défendant la cause de l’intégrité territoriales « contre toutes les allégations malveillantes et manœuvres des ennemis ».
Dans ce contexte, Driss Lachguar a considéré que les discours va-t-en-guerre des dirigeants militaires algériens depuis des mois représentent « une menace pour la sécurité et la stabilité de toute la région » du Maghreb. Selon lui, les agissements du régime militaire algérien « reflètent une tendance dangereuse de l’Etat algérien par sa démarche aventurière en créant des tensions et en dressant l'opinion publique algérienne contre notre pays, au mépris total de la main tendue du Maroc qui fait appel à la raison et évoque le rôle joué par les Marocains, l’Armée de libération nationale et l'Etat par son soutien déterminant au mouvement de libération algérien ».
Autant le dirigeant socialiste dénonce « le comportement irresponsable » des dirigeants d’Alger, autant il exprime son soutien au peuple algérien qui aspire à l’instauration d’un Etat civil et démocratique.
Driss Lachguar a saisi également cette occasion pour adresser un message clair aux dirigeants tunisiens qui veulent impliquer leur pays dans une « politique de l’axe » qui pourrait sonner le glas du rêve des populations maghrébines de construire le Maghreb.
« Nous exprimons notre préoccupation par rapport à la position de la Tunisie, dont le souci a toujours été l'unité maghrébine, loin de toute politique de l'axe, qui ne figurait, à aucun moment, parmi ses positions sur les différentes questions de la région. Nous disons en toute fraternité à nos frères tunisiens : ce qui sert l'intérêt de la Tunisie, c'est de travailler à apaiser les difficultés et de s'efforcer sans cesse de ressusciter l'esprit de la Conférence de Marrakech et de l'Union du Maghreb Arabe », a précisé Driss Lachguar.
Réélection amplement méritée
Les congressistes ont quasi plébiscité Driss Lachguar puisque ce dernier a été réélu à une écrasante majorité à la tête du Parti de la Rose en obtenant 1158 voix contre seulement 77 voix pour son rival, Tarek Sellam.
Ce résultat était attendu étant donné qu’avant la tenue du Congrès national les deux groupes socialistes aux deux Chambres du Parlement, les membres du Bureau politique, ainsi que la base du parti dans les différentes régions et provinces ont invité instamment Driss Lachguar à présenter sa candidature pour un troisième mandat à la tête du parti de la Rose.
Bien que Driss Lachguar ait souhaité ne pas se représenter après les dernières échéances électorales, ce qu’il a d’ailleurs souligné lors de son discours d’ouverture du XIe Congrès national, il a fini en fin de compte par céder à la demande des Ittihadi(e)s et a déposé sa candidature surtout quand les congressistes ont amendé à une majorité écrasante les statuts du parti lui ouvrant la voie à briguer un troisième mandat à la tête du parti de la Rose.
Il convient de rappeler également que Driss Lachguar a tenu à soumettre toutes les candidatures qu’il a reçues à la Commission de qualification chargée de valider les candidatures au poste de Premier secrétaire de l’USFP, et ce « malgré la diversité des formes de dépôt des candidatures », selon le rapport de ladite Commission. Il s’agit en l’occurrence des candidatures d’Abdelkrim Benatiq, Hasna Abou Zeid, Tarik Sellam, Chourane Amam, Mohamed Boubkri et d’Abdelmajid Moumer. Le rapporteur de ladite Commission a affirmé que les délibérations avaient abouti à la qualification de la candidature de Lachguar et de Tarek Sellam.
Concernant le reste des candidatures, certaines d'entre elles ont été retirées par les intéressés eux-meêms. Il s’agit en l’occurrence d’Abdelkrim Benatiq, Chourane Amam et Mohamed Boubkri.
D’autre part, la Commission a rejeté la candidature d’Abdelmajid Moumer pour vice de forme, car il a déposé son dossier sur les réseaux sociaux au lieu de le déposer auprès de la direction du parti à Rabat.
Quant à Hasna Abou Zeid, la Commission a décidé de retirer sa candidature, bien qu'elle remplisse certaines conditions, en raison de son absence au Congrès.
Selon la Commission de qualification, la participation au Congrès est une condition sine qua non pour être éligible aux instances du parti.
Les travaux du XIe Congrès se sont déroulés dans un climat consensuel. Ainsi, après un débat sérieux et responsable, les rapports moral et financier ont été approuvés quasi-unanimement par les congressistes (9 personnes ont voté contre et 9 autres se sont abstenues).
En effet, les congressistes en Italie et ceux des plateformes des régions de Casablanca-Settat, de Fès-Meknès, de Rabat-Salé-Kenitra, de Marrakech-Safi, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Beni Mellal-Khénifra, de Guelmim-Oued Noun, de Laâyoune-Dakhla, de Drâa-Tafilalet ont voté à l’unanimité les rapports moral et financier, alors que les congressistes en France, en Espagne et dans la région de Souss-Massa ont voté à la majorité ces deux projets.
Les projets de résolution organisationnelle, ainsi que les projets de document politique et organisationnel présentés par la Commission préparatoire ont été votés presque à l’unanimité tout en prenant en compte toutes les remarques et les modifications présentées par les congressistes lors des débats.
Il convient de noter que les élections des membres du Conseil national et des membres des secrétariats régionaux se sont déroulées dans un climat consensuel.
Mourad Tabet