Quelque 100.000 habitants répartis sur 30.000 logements courent le risque de devenir des SDF par la faute d’un gouvernement qui fait des droits les plus élémentaires de la population le cadet de ses soucis. Les habitants de Sidi Bouezkri à Meknès en savent quelque chose.
Les membres de la coordination représentative de ces derniers ont sollicité le Groupe socialiste à la Chambre des représentants pour le sensibiliser sur leur cas.
En effet, le Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, accompagné de membres du Groupe socialiste, a reçu au siège du Parlement les membres de la coordination et écouté avec grand intérêt leurs doléances et les derniers développements que connaît leur dossier.
Il y a lieu de souligner que plusieurs membres de la coordination ont été maltraités et arrêtés pour avoir manifesté leur mécontentement contre cette décision irréfléchie et aberrante de les déloger de force.
Déterminée à défendre le droit des habitants de Sidi Bouzekri, la coordination a pris la décision de s’ouvrir sur toutes les forces vives et progressistes du pays et a fait appel aux différentes associations de la société civile souhaitant leur adhésion et leur soutien à sa juste cause et dans toutes les démarches qu’elle compte entreprendre.
Ses requêtes consistent, principalement, en l’accession à la propriété, le raccordement au réseau d’eau, d’électricité et d’assainissement et le droit de bénéficier des documents administratifs dont ils ont le droit en tant que citoyens.
Après avoir écouté l’assistance, Driss Lachguar a discuté avec les membres de la coordination des voies légales et moyens à même de réhabiliter les habitants de Sidi Bouzeki, et s’est engagé à dépêcher une commission parlementaire dans la région pour assurer le suivi, et ce à travers des questions orales et écrites de l’ensemble du Groupe socialiste.
De même, les membres représentant les habitants de l’Immeuble Bernard à Meknès ont été reçus par le Premier secrétaire et ont saisi cette occasion pour lui faire part de l’injustice dont ont été victimes 32 familles suite à des erreurs techniques provoquées par un centre commercial.