«Les prochaines échéances politiques constituent une étape cruciale pour juger le bilan de l’actuel gouvernement ». C’est ce qu’a déclaré Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, lors de son intervention prononcée lors du 3ème Congrès provincial du parti tenu samedi à Zagora sous le thème «Moralisation de l’action politique pour un développement durable de la province».
Tout en indiquant que les infrastructures sont la base du développement escompté dans chaque région, Driss Lachguar a tenu à souligner dans ce sens la nécessité d’œuvrer pour le désenclavement du Sud-est marocain à travers la réalisation de nouveaux axes routiers à même de favoriser l’essor économique de la région.
«Nous assistons actuellement à un présent proche du passé et les promesses données par le gouvernement ne sont que des illusions empreintes de répression et de terreur», a-t-il fait savoir. Dans ce contexte, poursuit-il, le développement des régions oasiennes requiert un accompagnement de la population en matière de développement notamment des projets agricoles dans cette région qui s’étend de l’oued Draa jusqu’à Mhamid El Ghizlane. A ce propos, le Premier secrétaire s’est interrogé sur la place qu’occupe Zagora dans le Plan Maroc Vert et ses effets sur les oasis environnantes.
«Toute réforme exige de la crédibilité et l’accompagnement concret, et ce à travers un financement soutenu bénéficiant principalement aux habitants et aux jeunes de la région qui a, des décennies durant, souffert énormément de la marginalisation et de l’exclusion», a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, il n’a pas manqué de rappeler que nombre de militants de cette région ayant connu les affres de la répression et de la torture dans les prisons, parce qu’ils luttaient corps et âme pour l’indépendance, la liberté et la dignité, n’ont pas eu la considération méritée. Les autres interventions dont celle du secrétaire provincial de Zagora, Mohamed Ali Khamni ainsi que celle de Bachir Khanfar donnée au nom du secrétariat régional de la Région Souss-Massa-Draâ ont mis l’accent sur l’importance de rompre avec les anciennes pratiques en matière d’action politique, en favorisant une vie politique saine et dynamique à même de restaurer la confiance des citoyens dans la vie politique.
Les deux responsables régionaux ont évoqué aussi certains problèmes dont souffre la région dans différents domaines, tels que la santé, l’approvisionnement en eau et les terres collectives.