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Driss Lachguar : Le gouvernement s’empêtre de plus en plus dans ses promesses pompeuses et désespérément creusesMehdi Ouassat
Samedi 20 Septembre 2014
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Comme d’habitude, Driss Lachguar, en dirigeant politique chevronné et en orateur convaincant, a marqué, mercredi dernier, la célèbre émission-débat de 2M, «Moubachara Maâkom». Le Premier secrétaire de l’USFP représentait l’opposition, au côté de Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal. Le gouvernement, quant à lui, était représenté par Nabil Benabdellah, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Politique de la ville et El Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile. L’agenda des prochaines élections, l’approche participative, la réforme de la Caisse marocaine de retraite, la hausse des prix et celle du taux de chômage, l’exacerbation de la pauvreté, ou encore l’exclusion des centrales syndicales du dialogue social, sont autant de thèmes qui ont été débattus au cours de cette émission. Au tout début de l’émission, Driss Lachguar s’est félicité de l’initiative prise par la deuxième chaîne, précisant qu’entamer «la rentrée politique par un débat avec les responsables et acteurs politiques, opposition et majorité, est une démarche fort louable». «C’est une fierté pour nous tous. Et nous espérons que cette initiative sera pérennisée, dans le cadre de l’amélioration continue de la vie politique marocaine», a-t-il ajouté. Concernant le calendrier des prochaines élections, le Premier secrétaire de l’USFP a précisé que « le gouvernement avait avancé, lors de la présentation de son projet gouvernemental, en 2012, que le calendrier des prochaines élections serait entamé la même année, pour réagir à la dynamique populaire qui exigeait des changements immédiats. Malheureusement, deux ans après, on a été obligé, en tant qu’opposition, de nous interroger, lors d’une séance mensuelle des questions orales, sur le processus de l’agenda des élections. Et ce n’est qu’à ce moment qu’on a découvert que ledit agenda ne sera entamé qu’en mai 2015 par les élections respectives des représentants des salariés, des conseils communaux et régionaux en juin, des Chambres professionnelles en juillet, et des conseils provinciaux et préfectoraux en août, pour enfin élire la nouvelle Chambre des conseillers en septembre de la même année». S’exprimant sur le même sujet, Hamid Chabat a, quant à lui, mis la lumière sur les propos lancés par le chef du gouvernement, accusant le Parti de l’Istiqlal de retarder les élections. «Si le PI a réellement cette capacité de repousser les élections à une date qu’il aurait choisie, le gouvernement doit dans ce cas lui céder le pouvoir», a-t-il déclaré tout en soulignant que «ce gouvernement n'est pas en mesure de diriger et de gérer l’étape suivante. D’autant plus que le chef du gouvernement met en doute des élections qu’il devrait, lui-même, superviser». Et à propos des tensions sociales que connaît le Maroc, le secrétaire général du P.I a considéré qu’ils sont « le résultat de l'absence totale de dialogue social entre le gouvernement et les syndicats». Nabil Benabdellah a, quant à lui, estimé, dans son intervention, que le gouvernement Benkirane est un gouvernement de Sa Majesté le Roi. A cet égard, Driss Lachguar a rétorqué que le recours à un tel discours est une tentative de camoufler l’échec de l’Exécutif. Evoquant ensuite la question de l’approche participative, il a noté que « le chef du gouvernement avait promis d’adopter cette démarche. Mais la réalité est que, dans tous les textes réglementaires élaborés, au cours des trois dernières années, aucune approche participative n’a été constatée. Abdelillah Benkirane avait également évoqué le principe de lier la responsabilité à la reddition des comptes. Mais, très vite, ce principe a été dérogé à l’obligation, par la rétention, au sein de son gouvernement, d’un ministre banni de son parti». Et de se demander : « S’agit-il là des valeurs politiques que vous désirez transmettre au peuple marocain ?». A propos de la réforme de la Caisse de retraite, Hamid Chabat a, pour sa part, souligné que c’est l’une des raisons pour lesquelles le Parti de l’Istiqlal s’est retiré du gouvernement, tout en considérant que ces «prétendues réformes sont plutôt une forme de destruction de tous les systèmes du pays». «Quand de pareils problèmes survenaient au niveau de la Caisse de retraite, poursuit-il, les gouvernements précédents recouraient au système de soutien financier. Et vous, aujourd’hui, vous avez décidé d’augmenter le nombre d’années de travail et de baisser les salaires. Et cette situation est, pour nous, très alarmante». Driss Lachguar a, de son côté, saisi l’occasion pour mettre en exergue les grandes réalisations du parti de la Rose sous le gouvernement El Youssoufi, en ce qui concerne les dossiers majeurs tels ceux de l’OCP, de l’ONEP, du CIH ou encore celui des ERAC. Et de rappeler que ce gouvernement-là entré en fonction alors que le pays frôlait « la crise cardiaque » comme l’avait déclaré Feu Hassan II, avait hérité de dossiers de loin plus complexes. « Nous nous sommes alors penchés sur le traitement de ces dossiers à l’opposé de ceux qui, aujourd’hui, gavent le peuple de discours truffés de promesses et de synonymes de la prévarication et de la vénalité…Il s’empêtre de plus en plus dans ses promesses pompeuses et désespérément creuses ». Il est vrai comme l’a si bien rappelé que le leader ittihadi, le gouvernement d’alternance s’est attelé, d’entrée, à la tâche pour redresser la situation d’établissements qui étaient au bord de la faillite, et ce sans tambour ni trompette. « En n'évoquant que ce "petit" dossier de la CMR, vous paraissez ignorer les véritables crises qu’ont vécues les institutions nationales», s'est-il exclamé. Quant au sujet abordé vers la fin de l’émission, à savoir les obligations gouvernementales, le Premier secrétaire a souligné: «Le gouvernement Benkirane s’est engagé à construire une économie solide, diversifiée et créatrice de richesses et de postes d’emploi. Ce gouvernement a également promis un taux de croissance de 5,5% et une réduction du taux de chômage de 8%. Mais qu’en est-il réellement ?», s’est demandé le dirigeant socialiste. «En effet, le taux de chômage a connu une augmentation considérable, passant de 8 à 10%. Chez les jeunes, ce taux a connu une augmentation de 20% et chez les diplômés, il a atteint 17,5%. Concernant l’habitat, 70.000 postes d’emploi ont été supprimés, la consommation de ciment a, elle aussi, connu une baisse de 8%, la plus sévère depuis plus de 26 ans », a-t-il précisé. Et de conclure : «Nonobstant la baisse enregistrée du pouvoir d’achat des ménages et du taux d’épargne nationale, la dette publique a connu une hausse de 20%». Et ce n’était pas là la moindre des défaillances de la majorité actuelle et que Driss Lachguar a mises à nu, l’espace d’une émission où la voix de ladite majorité s’est faite, et pour cause, fébrile voire inaudible. Lu 1628 fois
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