Le Premier secrétaire de l'USFP dans son intervention lors de la réunion du Secteur ittihadi de l’ enseignement supérieur
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Mohammed Jamal Eddine Sebbani: Malgré les tentatives désespérées visant à saper notre action, le SNESup a réussi à préserver son unité pour se focaliser sur le cahier revendicatif
La question du Sahara marocain, le stress hydrique et la sécheresse ont été placés en haut de l’ordre des priorités nationales par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, dans son intervention lors de la réunion du Secteur ittihadi de l’enseignement supérieur tenue samedi dernier au siège central du parti à Rabat. Driss Lachguar s’est, d’emblée, félicité de la teneur de la résolution 2654 relative à la question du Sahara marocain adoptée jeudi dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU, saluant les acquis réalisés par notre pays sous la sage conduite du Souverain dans la défense de la cause nationale, «ce qui nous rassure malgré les provocations et les manœuvres des ennemis de notre intégrité territoriale». «Aujourd’hui, nous sommes fiers de notre retour au sein de l'Union africaine. Nous sommes fiers que la communauté internationale ait maintenant une meilleure compréhension de la justesse de notre cause nationale, ce qui est manifeste dans les recommandations de l’Assemblée générale de l’ONU, les résolutions du Conseil de sécurité et les rapports des organisations internationales, régionales et continentales», a précisé le dirigeant ittihadi lors de cette réunion qui a connu la présence du président du Conseil national de l’USFP, Habib El Malki, et d’un parterre de professeurs universitaires ittihadis. En ce sens, il a souligné l’importance de la récente résolution onusienne qui prouve qu’il y a un consensus autour de la proposition d'autonomie proposée par le Maroc depuis 2007 pour mettre fin au conflit du Sahara, tout en appelant «les voisins à surmonter les erreurs du passé». Driss Lachguar a également tiré la sonnette d’alarme sur la crise hydraulique causée parla sécheresse et le changement climatique. «La situation actuelle dans notre pays est très difficile et préoccupante», a-t-il averti, tout en exhortant le gouvernement à assumer pleinement sa responsabilité pour garantir le droit d’accès à l’eau à la population. «La résolution de la problématique du manque de ressources hydrauliques nécessite un dialogue réel et efficace et une mobilisation collective pour la préservation de ces ressources», a-t-il martelé avant d’ajouter : «Le gouvernement devrait s’atteler sérieusement sur cette problématique, y trouver des solutions appropriées et réalistes et œuvrer à la réalisation de grands projets liés au dessalement de l'eau de mer». Pour le dirigeant du parti de la Rose, la crise sanitaire duCovid-19 a confirmé la justesse des analyses et du programme de l’USFP qui a toujours plaidé pour la mise en place d’un Etat social. «Après la crise sanitaire, tout le monde a adopté le discours de l'USFP plaidant pour l’édification de l'Etat social, et même le gouvernement actuel a mis en œuvre un programme qui n'a absolument rien à voir avec les orientations libérales de ses composantes», a-t-il rappelé. Et d’enchaîner : «Ça nous réjouit, au sein du parti, que le gouvernement adopte notre programme social», soulignant qu’«il est difficile de s'opposer au programme élaboré par le gouvernement, lequel correspond pleinement à la vision et au programme de l’USFP». Toutefois, le dirigeant ittihadi n’a pas manqué de souligner que l’USFP veillera à poursuivre sa mission de contrôle de l’action de l’Exécutif dans le cadre de l'opposition responsable et constructive. En ce sens, Driss Lachguar a mis l'accent sur le fait que la mauvaise gouvernance au sein de l'administration est le plus grand obstacle au développement dans notre pays (il a donné un exemple frappant de l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) qui refuse parfois de reconnaître les jugements rendus par la justice marocaine). «Tout le monde devrait respecter la loi, y compris l’administration et ses agents», a-t-il rappelé, tout en martelant que «ce qui fait défaut au gouvernement actuel, c’est le manque de courage politique» pour mener à bien son programme. Driss Lachguar a également critiqué la coalition gouvernementale qui a échoué après un an aux commandes et qui est incapable de gérer ses divergences ainsi que les dossiers et les affaires concernant les citoyens, ce qui a donné l’occasion à l’administration territoriale d’intervenir. «Celle-ci devrait être au-dessus de tout le monde, opposition et majorité, et ne pas soutenir une partie au détriment de l’autre». Par ailleurs, le Premier secrétaire de l’USFP a affirmé que la réunion du Secteur ittihadi de l’enseignement supérieur coïncide avec la commémoration du 57e anniversaire de l'enlèvement et de la disparition de Mehdi Ben Barka (le 29 octobre 1965), soulignant que l’USFP a choisi cette date pour célébrer «La Journée de la fidélité» en guise de reconnaissance des sacrifices de tous les martyrs du parti de la Rose qui ont sacrifié leur vie pour l’édification d’un Maroc moderniste et démocratique. En outre, Driss Lachguar a salué la lutte du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup), ajoutant que, grâce à son combat et au dialogue constructif avec les acteurs concernés, il a pu réaliser des acquis en faveur des enseignants universitaires. Il a rappelé que l'USFP a joué et continuera à jouer un rôle important au sein de ce syndicat «historique». Pour sa part, le secrétaire général, Mohammed Jamal Eddine Sebbani, a indiqué que malgré les tentatives désespérées visant à saper l’action du SNESup, ce dernier a réussi à préserver son unité pour se focaliser sur son cahier revendicatif. Il a rappelé l’importance de l’accord signé récemment entre le SNESup et le gouvernement. Selon lui, cet accord comprend trois volets. Le premier volet a trait à la gouvernance de l’enseignement supérieur, à l’efficacité des conseils délibératoires au sein des universités et à la nécessité de réviser le processus de nomination des responsables aussi bien des universités que des établissements qui ne relèvent pas des universités. Le deuxième volet concerne le statut des enseignants chercheurs. L’accord prévoit la revalorisation des rémunérations avec une augmentation de 3.000 DH nets, ce qui équivaut à 5.600 DH bruts, pour toutes les catégories d’enseignants chercheurs, quels que soient leurs grades. Cette augmentation est échelonnée sur 3 années. La première tranche sera versée à partir du premier janvier 2023 et la dernière en 2025. Le troisième volet concerne le statut actuel des enseignants chercheurs qui ne permet l’accès à l’enseignement supérieur que par une seule entrée. En d’autres termes, toute personne qui a une expérience, que ce soit au Maroc ou à l’étranger, ne peut accéder à l’enseignement supérieur que parla case de départ, c’est-à-dire par le grade de professeur assistant. Le futur statut remédiera à cette lacune.