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Dans ce cadre, il a présidé samedi à Laâyoune une réunion au cours de laquelle il a notamment procédé à l’investiture du secrétaire régional de Laâyoune-Boujdour et l’a chargé de nommer les membres du bureau régional. M. Lachgar avait fait de même vendredi à Guelmim et dimanche à Dakhla. Ainsi, Abdelwahab Belfkih, Hassan Derham et Bousseif Mammi ont-ils été chargés de diriger respectivement les comités régionaux de Guelmim- Smara, Laâyoune-Boujdour et Oued Eddahab-Lagouira avec, à charge pour chacun d’entre eux, de nommer les membres de leur bureau.
A Laâyoune, Driss Lachgar avait expliqué à la presse les raisons de sa visite dans les provinces du Sud et rappelé que celle-ci fait suite à une décision du Bureau politique qui veut renforcer la présence de l’USFP dans ces provinces en vue des prochaines élections dont « l’ajournement par le gouvernement nous a surpris ».
Répondant à une question posée par un journaliste, M. Lachgar a souligné que l’USFP a refusé la participation à l’Exécutif, malgré l’insistance du chef du gouvernement, du fait de la « divergence entre nos référentiels respectifs et de la volonté de l’USFP de fonder une nouvelle culture politique ».
« La course aux postes n’a jamais été l’objectif de notre parti où la politique continue d’exister avec ses valeurs nobles, ses principes démocratiques exemplaires qui supposent que le jeu politique soit basé sur l’existence d’une majorité et d’une opposition. Cette dernière doit être forte et, a-t-il ajouté, c’est pour cela que nous participons en tant que parti à la défense de la nation, de son unité et de son équilibre ».
Il a, ensuite, donné la parole à chacun des parlementaires qui l’accompagnaient et qui ont répondu aux questions qui leur ont été posées.
Ainsi, le parlementaire et tout nouveau secrétaire régional, Hassan Derham, en réponse à une question relative à sa participation aux prochaines élections communales, a indiqué que cette participation suppose une révision globale des listes électorales. S’agissant de sa dernière candidature, il a déclaré que ce n’était pas, comme beaucoup l’avaient prétendu ou pensé, une fuite, mais que la situation des élections à Laâyoune était inextricable.
La parlementaire, R’kia Derham a, quant à elle, exprimé sa déception de l’absence d’une représentation effective de la femme dans le gouvernement actuel. Situation, explique-t-elle qui s’est aggravée avec la nomination d’une seule femme dans les rangs des walis et gouverneurs, nouvellement désignés. Comme s’il n’y avait pas de femmes compétentes dans ce pays, regrette-t-elle.
Sitôt la réunion terminée, la délégation s’est rendu à Dakhla où elle devait procéder à l’investiture du nouveau secrétaire régional. Les provinces du Sud regroupant trois régions qui couvrent presque la moitié de la superficie totale du pays ne peuvent continuer d’être dirigées par un seul responsable, se trouvant officiellement à Laâyoune. Aussi, le nouveau découpage est-il intervenu à point nommé, nous a expliqué un militant de Tata.