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“Le cavalier doit avoir un corps souple pour justement donner l’idée de facilité”, ajoute le technicien, comparant la discipline à la danse classique. Le cheval de dressage, plus musclé que son homologue du concours complet, est un athlète de quelque 600 kg qu’il faut contrôler avec l’ensemble du corps.
Les bras d’abord qui tirent avec les rênes chacun l’équivalent de 50 kilos, calcule un dresseur.
Les jambes, qui adhèrent à la monture et donnent discrètement des indications, tandis que l’amplitude et le rebond du cheval font travailler les abdominaux.
Ancien chef d’entreprise, M. Hoketsu effectue chaque jour des exercices musculaires. Noué comme un sarment de vigne, il n’a quasiment pas varié de poids, 62 kg pour 1,68 m, depuis sa première participation olympique, en 1964 à Tokyo, alors en concours de saut d’obstacles (CSO).
Parfois, le cheval s’affole. Et Hiroshi Hoketsu se souvient de sa position inconfortable aux JO-2008, à Hong-Kong, quand sa jument Whisper 115, effrayée par l’écran géant, s’était cabrée.
La préparation physique est primordiale, insiste la Néerlandaise Anky Van Grunsven, quadruple championne olympique, qui dispose d’un coach particulier.
Le CSO et le cross du concours complet, avec des obstacles à franchir, sont plus à risques évidemment pour l’intégrité physique du cavalier et de la monture que le dressage. On y trouve aussi des +papys+, comme le glorieux néo-zélandais Mark Todd, double champion olympique de complet (1984/1988).
Après avoir mis fin à sa carrière au soir des Jeux de Sydney, en 2000, Todd, élu cavalier du siècle par la Fédération équestre internationale (FEI), est revenu sur sa décision avant les Jeux 2008. A Londres, il a remporté la médaille de bronze par équipes, 28 ans après l’or de Séoul, un record olympique de longévité sur le podium.
A 56 ans, le +Kiwi+ s’amuse de ce qu’on le prenne régulièrement pour un officiel en goguette. Non, simplement un cavalier qui aime les chevaux et l’harmonie qu’il peut créer avec eux, comme l’inusable Hiroshi Hoketsu.