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Moins d’un mois après, une autre maison de deux étages s’est écroulée sur ses habitants faisant trois morts et plus de cinq blessés. Ce fut le samedi 9 juin à Derb Maîzi à Casablanca dans l’ancienne Médina exta-muros.
Benabdellah n’a pas pipé mot depuis. Mais son entourage laisse entendre que l’homme ne compte pas présenter sa démission puisqu’il estime qu’il n’est pas impliqué directement dans ce drame en tant que ministre et que sa responsabilité n’est pas engagée. «Le ministre ne démissionnera pas puisqu’il n’est à ce poste que depuis quelques mois. Et du coup, il est insensé de lui demander de rendre des comptes sur un drame qui perdure», nous a confié une source informée sous le couvert de l’anonymat.
Des propos qui ne semblent pas du goût de certains adversaires politiques du patron du PPS qui estiment que la décision de Benabdellah de démissionner de ses fonctions sera un choix sûrement délicat pour celui qui a tout fait pour avoir ce poste et qui n’a pas hésité à lier le sort de son parti à celui du PJD.
Les adversaires politiques du patron du PPS se sont même demandés combien il lui faudrait de victimes pour qu’il tienne sa parole, lui qui n’a pourtant pas hésité à rappeler que dans les pays démocratiques, des ministres perdent leurs postes dans de tels drames. Benabdellah ne sera néanmoins pas le seul ministre du gouvernement Benkirane à manquer de courage politique. D’autres avant lui ont brandi pareille menace sans jamais la mettre à exécution.
C’est le cas du jeune ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui a dû faire amende honorable et avaler nombre de couleuvres après la tempête soulevée par les nouveaux cahiers des charges concernant les deux chaînes nationales sans jamais donner le moindre signe d’une quelconque volonté de démissionner comme il en a brandi la menace.
Il a même gardé le silence après s’être vu retirer le dossier pour le mettre entre les mains de l’actuel ministre de l’Habitat.
C’est le cas également d’El Houssaine Louardi, ministre de la Santé, qui a dû retirer la décision de démissionner qu’il a brandie face aux pressions exercées sur lui afin qu’il puisse reprendre son secrétaire général. En effet, l’homme a fini par plier l’échine et annuler sa décision de suspendre ce dernier.
De son côté, Mustafa Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, se dit lui-même prêt à démissionner mais dans deux ans et à condition qu’il estime avoir échoué dans sa mission de réformer la Justice. Malin n’est-ce pas?