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Croissance en berne, finances dégradées, industrie à la peine, chômage au plus haut, grogne sociale à son comble: la Finlande n'avait guère prévu une fin d'année aussi agitée. Engluée dans la récession depuis 2012, Helsinki se retrouve aujourd'hui confrontée à de graves maux économiques qui ont conduit le ministre des Finances, Alexander Stubb, à qualifier son pays de nouvel "homme malade de l'Europe".
Le pays enchaîne, en effet, en 2015 une quatrième année consécutive de récession avec un produit intérieur brut (PIB) qui devrait se contracter de 0,1%, d'après les prévisions de la banque centrale. Le coup est pour le moins rude pour le pays nordique, longtemps considéré le chantre d'un modèle économique fait de subtile alchimie entre innovation, protection sociale et compétitivité. Un à un, les piliers de ce modèle se sont lamentablement effondrés.
D'abord Nokia qui a pu, à elle seule, apporter jusqu'à un quart de la richesse du pays au temps de la splendeur, a clairement raté le virage des smartphones et du numérique devenus les créneaux porteurs de la technologie de demain. Ensuite, la chute de l'industrie du papier, affectée par le déclin de la presse écrite et l'éclatement de la bulle des matières premières. Pis encore, le premier client du pays, la Russie, est sous le coup de sanctions de l'Union européenne et doit faire face à une récession qui se répercute naturellement de manière profonde sur l'économie de la Finlande voisine.
Un taux de remplissage des barrages inférieur à 2014
Les retenues des principaux barrages du Royaume, tous usages confondus, ont atteint plus de 9,88 milliards de m3 à la date du 17 décembre 2015, enregistrant ainsi un taux de remplissage de 63,5%, soit un niveau inférieur à celui de la même période de l'année écoulée (11,15 milliards de m3, 71,7%), selon la situation journalière des barrages, publiée sur le site du ministère délégué chargé de l'Eau. Un seul barrage a pu atteindre un niveau optimal avec un taux de remplissage de 100%. Il s'agit du barrage Oued Za qui est passé de 99,2% le 17 décembre 2014 à 100% le même jour de 2015.
De même, le barrage de Sidi Said Maachou a maintenu son taux de remplissage de 100%, atteint il y a un an, précise-t-on de même source.
Une progression des taux de remplissage a été constatée essentiellement aux barrages Hassan II qui est passé de 46,1% le 17 décembre 2014 à 77,2% le même jour de 2015, Ait Messaoud (de 79,6% à 92,8%), Hassan Addakhil (de 60,8% à 70%) et Hassan 1er (de 51,8% à 74,6%). Le département relève, toutefois, des baisses des réserves d'eau dans certains barrages, notamment ceux de Mansour Eddahbi (passé de 100% à 87,5%), Youssef Ben Tachfine (de 90,6% à 60,8%), Nakhla (de 100% à 10,5%) et Bouhouda (de 100% à 65,6%).