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Dans un entretien au Journal du Dimanche, M. Fleury affirme être en possession "depuis vingt-cinq ans" d'un rapport de gendarmerie qui n'est pas versé au dossier judiciaire.
"Dans ce dossier, on voit que les gendarmes ont un informateur qui leur livre des éléments précis sur deux personnes qui auraient incinéré le cadavre de Ben Barka", explique l'écrivain qui "croit beaucoup", comme la personne qui lui a livré ce rapport des gendarmes, à la thèse de l'incinération dans l'Essonne.
L'écrivain affirme avoir "rangé" ce dossier chez lui, croyant que "cet épisode était oublié depuis longtemps". "J'ai fait cinquante-quatre livres depuis 1973, je n'ai jamais voulu m'attaquer à l'affaire Ben Barka, la plus glauque de toutes", explique M. Fleury. "En le relisant, j'ai découvert que la justice, dès 1966, s'était intéressée aux Marocains à l'encontre desquels le juge d'aujourd'hui lance en vain des mandats internationaux", rapporte-t-il.
Le juge Ramaël a en effet entamé un bras de fer avec le Parquet de Paris qui a bloqué quatre mandats d'arrêt, dont l'un vise le commandant de la gendarmerie royale marocaine le général de corps d’armée Hosni Benslimane, émis il y a deux ans par le juge, en invoquant des "précisions" demandées par Interpol.
L'avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin, a accueilli les révélations de M. Fleury "avec prudence, même si elles permettent de reparler de l'affaire et des mandats d'arrêt bloqués en haut lieu".
"Je suis pour ma part persuadé que le corps a été rapatrié au Maroc, c'est Rabat qui détient la vérité", a déclaré à l'AFP Me Buttin, rappelant que plusieurs thèses "sont régulièrement apparues ces dernières années: il y a un an, on a dit que le corps avait été dissous dans l'acide, il y a deux ans, il était coulé dans du béton...".
Le fils du regretté, Bechir Ben Barka s'est dit aussi étonné. "Nous attendons à ce que ce rapport de gendarmerie dont personne n'avait entendu parler soit versé au dossier", a-t-il ajouté à l'AFP.