L'hydroxychloroquine, associée à l'azithromycine, constitue l'arme fatale pour inihiber le virus en quelques jours, dixit le professeur Raoult
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Son traitement à la chloroquine pour lutter contre le coronavirus a fait le tour du monde, jusqu'à convaincre Donald Trump, mais au sein du monde scientifique Didier Raoult divise.
C'est à la fin du mois de février que ce médecin français, qui attire les foules à Marseille (sud-est), s'est fait connaître du grand public : dans une vidéo provocatrice il annonce tout simplement la "fin de partie" contre le coronavirus apparu à Wuhan en décembre en Chine.
Selon lui, l'hydroxychloroquine, un antipaludéen connu depuis des décennies, associé à l'azithromycine, un antibiotique, constitue l'arme fatale pour inhiber le virus en quelques jours.
Didier Raoult s'appuie sur une étude réalisée auprès de 24 patients de son institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection : 75% d'entre eux présentent une charge virale négative au bout de quelques jours.
Miracle ou coup de pub ? Mi-mars, l'intervention de Donald Trump, en appui à ce traitement lui donne une audience internationale.
Les soutiens pullulent sur les réseaux sociaux et chez certains politiques, mais les critiques se font tout aussi nombreuses, surtout parmi ses pairs.
Nombre de patients trop limité, manque de rigueur, risques d'effets secondaires... le remède miracle est loin de faire l'unanimité.
Didier Raoult les balaie d'un revers de la main, traitant de "petits marquis parisiens" ceux qui contestent ses travaux.
Pendant 48 heures, il est même accusé dans une vidéo virale de diffuser des fausses nouvelles. Mais le professeur ne se laisse pas abattre : "Elle a été vue 450.000 fois sur Facebook, ça m'a fait une publicité considérable, qu'ils continuent à dire des horreurs comme ça", se gaussait-il mi-mars.
Collectionneur de bactéries et de virus -il en a plus de 3.000 parmi les plus dangereux du monde- dans ses locaux de Marseille, père de deux enfants et marié à une psychiatre, Didier Raoult est loin d'être un inconnu dans le monde scientifique.
Expert mondial en maladies infectieuses et tropicales, il a identifié avec ses équipes des dizaines de nouvelles bactéries pathogènes, dont deux portent son nom aujourd'hui, Raoultella planticola et Rickettsia raoultii.
Fils de médecin militaire né en 1952 à Dakar, il a débarqué avec ses parents à Marseille à l'âge de neuf ans.
Il a ensuite bourlingué sur un navire de la marine marchande, à 18 ans, avant de passer son bac, littéraire, à 20 ans, en candidat libre et de faire médecine.
Son travail -il a découvert le virus géant Mimivirus ou encore le virus virophage Spoutnik- comme ses positions tonitruantes construisent peu à peu sa réputation comme quand il exprime ses doutes face au réchauffement climatique et à ces modèles mathématiques catastrophistes qui ne sont pour lui qu'une forme moderne de "divination".
Jeudi, ce spécialiste des maladies infectieuses aux allures de druide fantasque a reçu Emmanuel Macron dans son hôpital de Marseille pour défendre le bien-fondé de sa démarche controversée.
Réussira t-il à convaincre le président français d'imiter ces pays qui ont déjà recours à la chloroquine contre le coronavirus ?
Aux Etats-Unis, l'agence du médicament (FDA) vient d'en autoriser l'utilisation, uniquement à l'hôpital, "de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisable".
Au Sénégal, la moitié des malades recensés du coronavirus se sont vu prescrire de l'hydroxychloroquine en milieu hospitalier, tandis que la Grèce a relancé sa production, que le Maroc souhaite y recourir pour "les cas confirmés" et l'Algérie pour les "cas aigus".
"Je ne joue pas à Nostradamus, toutes les prévisions sont fausses, on ne peut jamais faire que de l'ajustement au quotidien", lançait-il fin février.
C'est à la fin du mois de février que ce médecin français, qui attire les foules à Marseille (sud-est), s'est fait connaître du grand public : dans une vidéo provocatrice il annonce tout simplement la "fin de partie" contre le coronavirus apparu à Wuhan en décembre en Chine.
Selon lui, l'hydroxychloroquine, un antipaludéen connu depuis des décennies, associé à l'azithromycine, un antibiotique, constitue l'arme fatale pour inhiber le virus en quelques jours.
Didier Raoult s'appuie sur une étude réalisée auprès de 24 patients de son institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection : 75% d'entre eux présentent une charge virale négative au bout de quelques jours.
Miracle ou coup de pub ? Mi-mars, l'intervention de Donald Trump, en appui à ce traitement lui donne une audience internationale.
Les soutiens pullulent sur les réseaux sociaux et chez certains politiques, mais les critiques se font tout aussi nombreuses, surtout parmi ses pairs.
Nombre de patients trop limité, manque de rigueur, risques d'effets secondaires... le remède miracle est loin de faire l'unanimité.
Didier Raoult les balaie d'un revers de la main, traitant de "petits marquis parisiens" ceux qui contestent ses travaux.
Pendant 48 heures, il est même accusé dans une vidéo virale de diffuser des fausses nouvelles. Mais le professeur ne se laisse pas abattre : "Elle a été vue 450.000 fois sur Facebook, ça m'a fait une publicité considérable, qu'ils continuent à dire des horreurs comme ça", se gaussait-il mi-mars.
Collectionneur de bactéries et de virus -il en a plus de 3.000 parmi les plus dangereux du monde- dans ses locaux de Marseille, père de deux enfants et marié à une psychiatre, Didier Raoult est loin d'être un inconnu dans le monde scientifique.
Expert mondial en maladies infectieuses et tropicales, il a identifié avec ses équipes des dizaines de nouvelles bactéries pathogènes, dont deux portent son nom aujourd'hui, Raoultella planticola et Rickettsia raoultii.
Fils de médecin militaire né en 1952 à Dakar, il a débarqué avec ses parents à Marseille à l'âge de neuf ans.
Il a ensuite bourlingué sur un navire de la marine marchande, à 18 ans, avant de passer son bac, littéraire, à 20 ans, en candidat libre et de faire médecine.
Son travail -il a découvert le virus géant Mimivirus ou encore le virus virophage Spoutnik- comme ses positions tonitruantes construisent peu à peu sa réputation comme quand il exprime ses doutes face au réchauffement climatique et à ces modèles mathématiques catastrophistes qui ne sont pour lui qu'une forme moderne de "divination".
Jeudi, ce spécialiste des maladies infectieuses aux allures de druide fantasque a reçu Emmanuel Macron dans son hôpital de Marseille pour défendre le bien-fondé de sa démarche controversée.
Réussira t-il à convaincre le président français d'imiter ces pays qui ont déjà recours à la chloroquine contre le coronavirus ?
Aux Etats-Unis, l'agence du médicament (FDA) vient d'en autoriser l'utilisation, uniquement à l'hôpital, "de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisable".
Au Sénégal, la moitié des malades recensés du coronavirus se sont vu prescrire de l'hydroxychloroquine en milieu hospitalier, tandis que la Grèce a relancé sa production, que le Maroc souhaite y recourir pour "les cas confirmés" et l'Algérie pour les "cas aigus".
"Je ne joue pas à Nostradamus, toutes les prévisions sont fausses, on ne peut jamais faire que de l'ajustement au quotidien", lançait-il fin février.