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En effet, à part les questions de forme touchant à l’augmentation des salaires, la réforme du statut de la Fonction publique, la promotion exceptionnelle, entre autres, une divergence importante est apparue dans l’approche que les différents partenaires ont des incontournables dossiers des lois sur la grève et les syndicats.
Lors de cette réunion qui s’est tenue conformément à la méthodologie du travail et l’ordre du jour adoptés à l’unanimité au début du mois courant, il a été procédé à la constitution de trois commissions concernant les secteurs public et privé et la protection sociale. Lesdites commissions auront pour mission de définir les points prioritaires en vue de les soumettre sur la table des négociations lors de la réunion qui devrait avoir lieu la semaine prochaine.
Dans le même cadre, en commentant le bilan du gouvernement présenté devant la Chambre des conseillers, Abdelmalek Aferyate du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie a souligné que ce bilan n'a pas évoqué le dialogue social, les obstacles voire l’échec des sessions précédentes. Et d’ajouter que l’enveloppe budgétaire allouée à ce dialogue n'a pas eu d’effets sur l’augmentation des salaires des fonctionnaires et de la classe ouvrière.
Le cahier revendicatif des centrales syndicales les plus représentatives porte sur plusieurs questions importantes notamment l'amélioration du revenu, à travers la réforme de la grille des salaires, la révision du système de promotion, l'indemnisation sur le travail dans les zones difficiles et éloignées, la révision du statut de la Fonction publique, ainsi que les mesures accompagnant l'horaire continu.
La réforme des régimes de retraite, le parachèvement de la législation du travail, à travers le renforcement des libertés syndicales, la promotion des négociations collectives dans le secteur privé, les problématiques liées à l'application de certaines dispositions de la législation du travail, la formation continue, les œuvres sociales des administrations et établissements publics, ainsi que d'autres questions concernant des conflits collectifs liés au travail font également partie des doléances que les centrales syndicales n’ont eu de cesse de défendre.