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Il s'agit de Omar Farouk al-Ani, candidat du Front de la concorde irakienne, de Hazem Salem Ahmad, candidat de la liste sunnite « Unité nationale irakienne » et d'Abbas Farhan al-Joubouri, un candidat de la liste « Réforme et Développement », une coalition formée de sunnites, chiite et de Kurdes.
Près de Mandali, une localité au nord-est de Bagdad proche de la frontière avec l'Iran, deux membres de la commission électorale ont été abattus par des inconnus, a indiqué le général Nazem Khalil, chef des gardes frontières de la région.
Le 16 janvier, un candidat du parti du Premier ministre Nouri al-Maliki avait été abattu à Al-Mahaouil (80 km au sud de Bagdad) et quatre personnes avaient été blessées dans la fusillade.
Fin décembre, un autre candidat, le numéro 2 de la liste « Irak pour tous », une liste laïque comportant notamment d'anciens officiers de l'armée, avait été tué par un homme armé dans la ville de Mossoul.
Nouri al-Maliki, rappelle-t-on, a sillonné inlassablement les provinces chiites et utilisé à fond la télévision d'Etat pour figurer dans le peloton de tête lors des élections provinciales de ce samedi, qui seront un test de sa popularité. Ce dirigeant du petit parti religieux chiite Dawa a choisi de patronner la «Coalition de l'Etat de droit», liste au nom bien laïc regroupant une dizaine de petites formations chiites. Tant sur les affiches que lors des réunions publiques, il a tout focalisé sur sa personne en se présentant comme le sauveur du pays.
«Le résultat de ces élections n'a formellement pas d'incidence sur l'avenir du gouvernement mais c'est évident que s'il fait un bon score, cela assiéra son autorité face à ses adversaires», affirme à l'AFP un de ses proches collaborateurs.
Arrivé au pouvoir en avril 2006, peu pariaient sur son avenir politique mais avec le temps, «aux yeux de beaucoup d'Irakiens, l'action de Maliki lui a permis de se transformer de politicien religieux en leader national», note Joost Hiltermann, analyste de l'International Crisis Group. Ces derniers dix jours, il a mis l'accent sur des thèmes porteurs chez les Irakiens arabes, notamment les chiites, à savoir le «danger séparatiste kurde». « Au final, quel que soit le résultat des élections, il ne perdra pas son poste (...) mais l'impact pourrait être important, car il y a un désaccord grandissant entre Maliki et ses partenaires de la coalition - les Kurdes et le Conseil suprême islamique en Irak» (CSII, chiite), selon Reidar Visser, rédacteur du site www.historiae.org spécialisé sur l'Irak.