Deux horribles assassinats à Rabat et Mohammedia

Un élève de 17 ans a été mortellement poignardé et trois autres ont été blessés, jeudi en fin de matinée devant un collège du quartier Hassan à Rabat, par un déséquilibré mental.
Hors de lui, le meurtrier s'est mis à attaquer les passants devant un collège privé du centre de la capitale et leur a asséné plusieurs coups à l'arme blanche, entraînant la mort sur le champ du jeune élève, alors que trois autres personnes ont été blessées.
Il s'agit d'un médecin, d'un ressortissant subsaharien et d'un ressortissant français.Après avoir commis son forfait, le meurtrier s'est emparé d'une voiture pour prendre la fuite avant de heurter un autre véhicule, occasionnant des dégâts matériels aux deux véhicules, indique-t-on de source policière. Avant de commettre son crime, le meurtrier, connu pour avoir été, par le passé, pensionnaire d'un hôpital psychiatrique, avait mis le feu au domicile de sa famille situé non loin du lieu du crime.
Les services de police de Rabat ont pu interpeller le meurtrier qui a été mis en garde à vue sur instructions du parquet, précise-t-on de même source. Par ailleurs, mercredi 25 mars 2009, Derb Chabab, à Mohammedia, a connu un crime odieux. La victime, appelée de son vivant, Saif Eddine Ahmed, 46 ans, a été tué à coups de couteau. Il a été sauvagement égorgé dans son commerce, gisant dans une mare de sang. La police judiciaire de Mohammedia a été contactée ensuite par des membres de la famille de la victime après que l’un de ses proches a retrouvé le corps la tête presque détachée du corps.
Natif de Mohammedia, le défunt, marié et père de trois enfants, vivait avec ses parents et ses frères et exerçait le métier de pâtissier traditionnel.
Selon la police judicaire, l’arme du crime a été retrouvée à côté du corps et la police scientifique a procédé à la collecte d’indices et relevé les empreintes qui permettront sans doute de remonter vers le ou les tueurs.
Pour le moment, les raisons de ce crime  atroce sont inconnues, mais des doutes pèsent sur deux individus qui avaient, apparemment, des relations d’amitié et de travail avec le défunt.