«A la suite de tests réalisés, à l'aide d'un nanocapteur, d'un tableau et de particules d'or, sur 177 volontaires âgés de 20 à 75 ans, dont des sujets sains et des patients atteints de quatre types de cancers, les chercheurs ont découvert que le souffle des personnes atteintes de cancer était différent de celui des personnes saines. En plus, le tableau est capable de distinguer les divers types de cancers à partir du souffle des personnes atteintes.»
Le mensuel britannique rapporte que le développement d'une tumeur s'accompagne de la sécrétion de gènes et de protéines qui occasionnent la peroxydation des membranes et l'émission de composés organiques volatiles. Ces substances affectent l'haleine et permettent ainsi de découvrir le type de cancer des patients à partir de leur souffle.
Ces résultats pourraient conduire à l'élaboration d'un outil commode et bon marché permettant de mieux diagnostiquer la maladie qu'on ne le fait actuellement.
Le professeur Abraham Kuten, coauteur de l'étude publiée mercredi dans le British Journal of Cancer, a déclaré à l'AFP que cette découverte peut aider à détecter le cancer:
«Cette étude montre qu'un "nez électronique" permet de distinguer entre le souffle sain et celui malade, et peut également différencier le souffle des patients atteints de différents types de cancers. Si nous pouvons confirmer ces premiers résultats dans les études à grande échelle, cette nouvelle technologie pourrait devenir un outil simple pour le diagnostic précoce du cancer ainsi que pour l'imagerie. Il pourrait aussi être un moyen facile d'évaluer et de contrôler l'efficacité du traitement du cancer et de détecter les rechutes plus tôt.»