-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Le secrétaire général des Nations unies comptait se rendre hier à Gaza, deux jours après le cessez-le-feu décrété séparément par Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.
Ban Ki-moon a été la plus haute personnalité internationale à pénétrer dans l’enclave côtière après 22 jours d’offensive de l’Etat hébreu, qui a fait 1.300 morts dont de nombreux civils.
L’armée israélienne devrait achever le retrait de ses troupes du territoire avant la prestation de serment de Barack Obama comme 44ème président des Etats-Unis à la mi-journée à Washington, a-t-on indiqué de sources politiques.
Un geste destiné à éviter des tensions avec les Américains, plus proches alliés d’Israël, soulignent les analystes. Les dirigeants de la communauté internationale s’attellent désormais à consolider la trêve fragile entre les deux camps pour éviter un nouveau bain de sang.
Les infrastructures de la bande de Gaza sont réduites à l’état de ruines. Les dégâts ont été estimés à 1,9 milliard de dollars ou 1,45 milliard d’euros.
Selon le Hamas, qui contrôle le territoire, 5.000 maisons, 16 bâtiments de son gouvernement et 20 mosquées ont été détruites, et 20.000 maisons ont été endommagées par l’offensive lancée le 27 décembre par Israël. Les groupes armés palestiniens déclarent que 112 de leurs combattants ont été tués ainsi que 180 policiers du Hamas. Côté israélien, le bilan est de dix militaires et trois civils tués.
Selon les médecins palestiniens, au moins 700 civils ont trouvé la mort dans l’assaut. Israël, qui a accusé le Hamas d’avoir mis en danger la vie des civils en opérant dans des zones densément peuplées, estime que plusieurs centaines d’activistes figurent parmi les morts. Israël est “en paix avec lui-même” après son offensive mais il doit se préparer à réfuter diverses accusations de crimes de guerre fusant de l’étranger, a déclaré lundi la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni.
A Genève, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, a mis en garde contre le risque d’une vaste crise sanitaire dans le territoire où vivent un million cinq cent mille Palestiniens.
Chan s’est déclarée très préoccupée par l’interruption des campagnes de vaccination depuis trois semaines et a souligné qu’il n’y avait que 2.000 lits d’hôpital disponibles à Gaza.
L’Arabie saoudite a promis de verser un milliard de dollars pour la reconstruction.
L’Union européenne compte réunir ses ministres des Affaires étrangères à Bruxelles pour discuter de l’envoi d’une aide humanitaire. A signaler, par ailleurs, que les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis en marge du sommet arabe de Koweït, n’ont pas réussi, hier, à se mettre d’accord sur le texte d’un communiqué final consacré au conflit de Gaza, a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari.
“Nous avons tenu une réunion à huis clos pour discuter du communiqué final sur Gaza”, a déclaré M. Zebari à la télévision koweïtienne.
“Nous ne sommes pas parvenus à un résultat à cause d’un manque de temps et de certaines positions”, a-t-il poursuivi sans plus de précisions