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Composée d'un réseau d'électrodes mesurant les signaux des neurones, la prothèse a plus précisément été placée dans deux couches corticales chez les macaques rhésus alors que ceux-ci procédaient à un exercice de reconnaissance de formes. Un test qu’ils effectuaient normalement avec un taux de réussite de 75%. Mais les chercheurs ont ensuite administré de la cocaïne aux animaux qui a eu pour effet de neutraliser une partie de leur compétence. Le taux de réussite a alors considérablement chuté lorsque les singes ont été re-soumis au même exercice.
Une fois ces étapes achevées, les scientifiques ont testé leur "modèle multi-entrées multi-sorties non linéaire" (MIMO) mis en place par le truchement de la prothèse et visant à stimuler les neurones normalement impliqués dans l'exercice de reconnaissance des formes. Ils ont alors constaté que le procédé s'avérait parfaitement efficace : les singes parvenaient à refaire l’exercice, parfois même avec de meilleures performances qu'auparavant. "La raison pour laquelle le modèle MIMO a été efficace à améliorer les performances est que nous avons "réglé" le modèle pour analyser l'allumage des neurones qui interviennent lorsque les animaux réalisent la tâche correctement", explique le professeur Sam Deadwyler, auteur de l'étude.
Concernant l'utilisation de cette méthode dans le traitement des maladies du cerveau humain, celui-ci ajoute : "Dans le cas d'une lésion ou d’une maladie cérébrale où de grandes régions [du cerveau] sont touchées, le système pourrait enregistrer, dans la région [atteinte], les entrées [d’influx] issues d'autres régions, et délivrer les ‘sorties’ appropriées vers les régions du cerveau qui reçoivent normalement les signaux de la zone blessée, ce qui rétablirait le fonctionnement perdu…". Une perspective porteuse d'espoir pour les personnes dont le cerveau souffre de lésions.