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Selon le premier de ces deux journaux espagnols, la Guardia civil de Mellilia a affirmé avoir démantelé un réseau spécialisé dans le trafic d’enfants volés. Elle a ainsi fait part de 28 cas d’enfants marocains volés entre 1970 et 1980 au Maroc et introduits dans la ville occupée pour y être vendus à des familles espagnoles qui ont prétendu en être les parents biologiques.
D’après « El Pais », le réseau était spécialisé dans le transfert d’enfants marocains vers Mellilia qui lui servait de quartier général. Suite à quoi, ce réseau fournissait de faux documents à ces enfants qui furent cédés à des familles vivant dans la Communauté de Valence.
De son côté, « ABC » a ajouté un autre détail d’importance à cette affaire tragique. Le réseau en question achetait des nourrissons à « des femmes de la rue ou sans ressources » et les vendait en Espagne moyennant 300.000 pesetas (monnaie espagnole de l’époque). Le journal électronique «La Verdad » indiquait, pour sa part, que le prix de cession de ces enfants marocains variait entre 1600 et 6000 euros.
Toujours selon « ABC », ce réseau se compose de nombreuses personnes, de la santé et de l’ordre religieux. Une trentaine de personnes sont impliquées dans ce «complot criminel », selon l’expression utilisée par « El Pais ». La majorité d’entre elles sont très âgées, alors que d’autres sont déjà décédées. Cependant, aucune personne n’a encore été interpellée dans cette affaire qui compte 31 suspects, précise l’agence de presse « EFE ».
L’enquête menée il y a plus de deux ans, a permis de mettre le doigt sur 28 cas, mais les enquêteurs croient que le nombre de victimes dépasse largement ce chiffre étant donné que des familles espagnoles faisaient venir à Mellilia des Marocaines enceintes pour y accoucher et leur céder leurs nouveau-nés après falsification des documents de naissance par les centres hospitaliers de la ville occupée, rapporte « ABC ».
Un haut responsable de la Guardia civil, Arturo Ortega, qui mène l’enquête dans cette affaire dénommée « opération cachée », a affirmé lors d’une conférence de presse, tenue hier, que les enquêteurs ont pu identifier 14 victimes dont quelques-unes ignoraient même qu’elles ont été adoptées.
La même source a précisé que les chefs de ce réseau criminel sont trois sœurs nées à Tétouan. Deux d’entre elles qui avaient élu domicile à Mellilia avaient pour mission de rechercher et d’entrer en contact avec des familles espagnoles qui n’avaient pas de progéniture, alors que la troisième s’était spécialisée dans la recherche de femmes enceintes au Maroc.
L’enquête a été ouverte à la suite de deux plaintes déposées fin novembre 2011 auprès du procureur général de l’Etat par l’Association des personnes concernées par les adoptions illégales et le vol d’enfants.