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Concrètement, LYDEC procède à l’inspection de 4192 km de son réseau une fois par an et mobilise à cet effet les technologies les plus avancées. Deux méthodes sont utilisées en fonction de la nature du réseau. Pour le réseau primaire, la recherche se fait par la méthode Sahara, basée sur l’écoute du bruit. En effet, un capteur placé à l’intérieur de la conduite intercepte le bruit émis par la fuite permettant de la localiser. Précise et fiable, la méthode Sahara a permis à LYDEC de détecter 101 fuites sur le réseau primaire depuis 2001.
Depuis 2008, l’entreprise utilise également le traçage à l’hélium pour la détection des fuites. « Gaz inerte, volatile et alimentaire, l’hélium a l’avantage de détecter les fissures les plus petites et il est repéré en surface à l’aide d’un détecteur lorsqu’il s’échappe de la fuite », explique Elhassane Benhamed, chef du projet détection de fuites à LYDEC. Cette technique a permis de détecter et de réparer 5 fuites sur le réseau primaire, soit un volume de 1.296 m3/j récupéré. Sur le réseau secondaire, le recours à cette méthode a abouti à la détection de 3 fuites sur branchements au niveau de la conduite DN 300 alimentant Dar Bouazza et Tamaris et deux grosses fuites au niveau de la conduite DN 200 sur le boulevard de la Grande Ceinture.
S’agissant du réseau secondaire, la détection de fuites se fait selon deux techniques : la pré-localisation qui consiste en l’installation de capteurs de bruit à l’intérieur des conduites. « La recherche de fuites via cette technique se fait de manière systématique et permet de couvrir la totalité du réseau secondaire annuellement », souligne Benhamed. La corrélation acoustique est basée, quant à elle, sur des capteurs disposés de part et d’autre de la conduite qui enregistrent le bruit émis par la fuite et le transmettent au corrélateur pour analyse. En 2008, 4.192 km de réseau linéaire secondaire ont été prospectés permettant la détection de 1.200 fuites au niveau des branchements, 180 au niveau des conduites et 519 au niveau des plaques. S’agissant du réseau primaire, les efforts déployés ont permis de prospecter 469 km et de détecter 33 fuites.
Parallèlement aux actions détaillées précédemment, l’entreprise s’est investie dans la gestion des pressions. Il s’agit principalement de la modulation de pression dont le principe est de réduire au maximum les pressions d’entrée d’un système tout en maintenant des pressions de service satisfaisantes aux points critiques de distribution. Cette action permet d’économiser l’eau et faire baisser la fréquence des fuites en réduisant cet excès de pression. Expérimentée au niveau de l’étage de distribution 85, la modulation de la pression a permis d’économiser un volume de l’ordre de 8000 m3/j (soit 7 à 8% du volume journalier distribué de cet étage de distribution).
Des efforts ont, par ailleurs, été déployés pour relever les anomalies au niveau des comptages clients et qui ont été à la base du programme de renouvellement. Ceci a permis, entre 1999 à fin 2007, de changer 287.000 compteurs défaillants.
Dans le même ordre d’idées, des actions ont été lancées afin de mieux parer aux fraudes à travers, notamment, le suivi des consommations nulles et faibles, les analyses croisées des consommations eau et électricité et la recherche des branchements illicites.
A travers sa contribution aux efforts visant la préservation de la ressource, LYDEC traduit ses engagements en matière de développement durable au bénéfice de ses clients et des générations futures.