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En effet, des défenseurs des droits de l’Homme ont lancé un appel urgent en marge de la 56e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, réclamant des mesures immédiates et concrètes pour que l’Algérie assume pleinement ses responsabilités envers les populations des camps de Tindouf et garantisse l’accès des commissions techniques, des procédures spéciales des Nations unies et des organisations internationales à ces territoires, a fait savoir le site d’information Hespress.
Et de préciser qu’« un document accompagné d’un appel urgent a été envoyé par l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme à Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, et Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme. L’Observatoire demande le déploiement de missions techniques dans les camps de Tindouf afin de surveiller les violations graves qui y sont rapportées, particulièrement après l’annonce du retour aux armes par le Front polisario.
A rappeler que les violations des droits humains dans les camps de Tindouf dans le Sud-Ouest de l’Algérie ont été vivement dénoncées à l’occasion de la session ordinaire du Comité des 24 de l’ONU (C24) qui s’est tenue du 11 au 21 juin à New York.
« Les camps de Tindouf sont devenus un symbole brutal de la souffrance humaine où les abus, la répression, l’extrême pauvreté et la malnutrition sont devenus monnaie courante», a martelé l’actrice associative native de la ville de Laâyoune, Khadija Ezaoui.
Elle a fait savoir que l’aide humanitaire destinée à la population séquestrée dans ces camps est systématiquement détournée pour être vendue sur les marchés de pays voisins au lieu d’être acheminée vers ceux qui en ont le plus besoin, notant que les dirigeants du “polisario” s’adonnent au détournement systématique de cette aide avec la complicité active de l’Algérie.
A cet égard, l’intervenante a cité les dernières révélations du Programme alimentaire mondial (PAM) dans son rapport de janvier 2023 intitulé “Rapport succinct de l’évaluation du plan stratégique provisoire pour l’Algérie (2019-2022)” et du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude de 2015.
« Les preuves apportées par le PAM ne laissent aucun doute, établissant clairement le détournement de denrées alimentaires de première nécessité, notamment des biscuits destinés aux enfants dans le cadre de l’aide humanitaire », a-t-elle dénoncé, précisant que ces denrées sont vendues sur les marchés locaux à Tindouf, en dehors des camps et dans les pays voisins.
H.T